Liposarcomes des membres : caractéristiques présentes en IRM et leur corrélation avec l’histopathologie - 02/12/10
pages | 8 |
Iconographies | 6 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Objectif |
Décrire les aspects IRM des liposarcomes (LPS) des extrémités en les corrélant aux données des différents sous-types histologiques.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective de 20 cas de LPS des extrémités, explorés par IRM, opérés et confirmés histologiquement. Les examens IRM ont été réalisés avec des séquences pondérées en T1 et en T2 sans et avec suppression du signal graisseux puis une séquence T1 avec suppression du signal graisseux et injection de gadolinium, réalisées dans au moins deux plans orthogonaux.
Résultats |
Seize femmes et quatre hommes, âgés de 12 à 77 ans, ont consulté dans 16 cas pour une masse indolore, lentement évolutive, sans signes inflammatoires locaux ni signes généraux, localisée au membre inférieur dans 16 cas avec une prédominance au niveau de la cuisse (13 cas). Histologiquement, ont été identifiés trois LPS bien différenciés, 12 myxoïdes dont un à cellules rondes, trois pléomorphes, un dédifférencié et un de type mixte. En IRM, les tumeurs étaient bien circonscrites (19 cas) avec un aspect très caractéristique dans les LPS bien différenciés : tumeur à prédominance graisseuse, traversée par des septa épais par endroits nodulaires. Les autres sous-types, présentaient une composante graisseuse minime, à l’origine d’un aspect marbré en T1, notamment dans les LPS myxoïdes (neuf cas), voire absente dans les LPS de haut grade (LPS à cellules rondes et deux des trois pléomorphes). Le sous-type myxoïde est également caractérisé par un hyposignal T1 et un hypersignal T2 franc. Le LPS dédifférencié est d’aspect très caractéristique : zone non lipomateuse au sein d’une composante graisseuse prédominante rappelant le LPS bien différencié.
Conclusion |
L’IRM représente l’examen de choix dans l’exploration des LPS des extrémités. En plus de son intérêt diagnostique et dans le bilan d’extension locorégional, elle permet d’approcher le sous-type histologique.
Niveau de preuve |
Niveau IV. Étude diagnostique rétrospective.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Tumeurs malignes des tissus mous, Liposarcomes, IRM, Anatomopathologie
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 96 - N° 8
P. 970-977 - décembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?