ISRS et grossesse : revue de la littérature - 02/12/10
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Résumé |
La prise en charge d’une dépression au cours de la grossesse constitue une situation médicale compliquée. Elle se base sur le principe d’éviter autant que possible à l’enfant qui se développe l’exposition à la pathologie maternelle et aux effets tératogéniques des psychotropes. L’exposition à la pathologie maternelle est fréquente : 10 à 16 % des femmes enceintes remplissent les critères d’un épisode dépressif majeur et jusqu’à 15 % souffrent d’une dépression du post-partum. Les conséquences de cette exposition sur le développement de l’enfant sont tellement néfastes qu’un traitement pharmacologique est fortement recommandé. Actuellement les données sur l’innocuité des ISRS durant la grossesse se sont rapidement multipliées, et ces molécules sont devenues parmi les médicaments les mieux étudiés chez la femme enceinte. Leurs effets bénéfiques dépassent de loin leurs risques potentiels et à l’exception, peut-être, de la paroxétine, ils ne semblent pas être associés à une augmentation du taux de malformations majeures et mineures. Toutefois, leur utilisation au cours du troisième trimestre comporte, chez le nouveau-né, le risque de manifestations neurovégétatives, gastro-intestinales, respiratoires et somatiques transitoires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objective |
A review of the consequences of maternal depression on fetal and infant development and the risk and benefits of SSRI use.
Method |
We have reviewed the literature published on PubMed between January 1980 and February 2009 using the following keywords: SSRI, depression, pregnancy, abnormality, teratogenic effect.
Results |
Pregnancies complicated by the onset or recurrence of a major depressive disorder constitute a complex medical situation. The management of such situations is based on the principle of avoiding, as far as possible, the exposure of the developing foetus to both the maternal illness and the potential teratogenic effects of psychotropic drugs. Epidemiological studies show that maternal depression is a very frequent disease: 10 to 16% of pregnant women fulfill major depressive disorder diagnostic criteria and 15% suffer from postpartum depression. The consequences of such exposure on fetal and infant development are so harmful that a pharmacological treatment is highly recommended. Nowadays, the information available on the safety of SSRI use in pregnancy is abundant and these molecules are probably the most studied drugs in pregnant women. Their beneficial effects largely prevail over their potential fetal/neonatal risks and it is unlikely that any marked teratogenic effect occurs, with the possible exception of an increased risk for cardiovascular defects after maternal use of paroxetine. However, transient neonatal symptoms are common after SSRI use in late pregnancy. These include transient autonomic, gastrointestinal, somatic, and clinical respiratory manifestations in the immediate neonatal period.
Conclusion |
Treatment of maternal depression during pregnancy and immediate neonatal period is uniformly recommended despite the potential side effects on the fetus and newborn. With a possible exception for paroxetine, maternal treatment with SSRIs during pregnancy is not associated with significantly increased risks of congenital defects.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : ISRS, Dépression, Grossesse, Malformation, Effet tératogène
Keywords : SSRI, Depression, Pregnancy, Abnormality, Teratogenic effect
Plan
Vol 36 - N° 6
P. 513-516 - décembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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