Chemins cliniques des glioblastomes et neuroradiologie - 25/11/10
Clinical factors in glioblastoma and neuroradiology
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Abstract |
Glioblastoma is found preferentially in men (1.5/1), nearing age 60, but all ages can be concerned. Clinical symptoms are intracranial mass without specificity, intracranial hypertension and localization signs. From the clinical history, the essential prognosis factors are: age, Karnofsky score and cognitive dysfunction. Conventional MRI sequences, including T1-FSE with and without contrast injection and T2-FSE or Flair-weighted sequences, provide the diagnosis in most cases, showing an intraparenchymal mass with a heterogeneous, irregularly enhanced signal. Other sequences define the tumor more precisely. Diffusion sequences provide the differential diagnosis with an abscess or a highly cellular tumor such as lymphoma. Perfusion sequences allow appreciation of tumor microvascularization outlining the tumor’s most active areas. Magnetic resonance spectroscopy (SRM) sequences allow noninvasive exploration of tumor metabolism. Beyond its diagnostic role, imagery assists the surgical procedure itself, particularly with functional MRI, allowing a precise preoperative mapping of functional cortical areas. Biopsy can also be guided toward the most active areas of the tumor. In the postoperative period, MRI completes the surgeon’s impression on whether or not there is residual tumor. Finally, this exam has become essential in follow-up to diagnose recurrence, radionecrosis, or pseudoprogression.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Le glioblastome touche préférentiellement l’homme (1,5/1) aux alentours de 60ans, mais tous les âges peuvent être concernés. La symptomatologie clinique est celle de toute masse intracrânienne, sans aucune spécificité, avec une hypertension intracrânienne et des signes de localisation. De l’histoire clinique, on retient surtout les facteurs pronostiques essentiels que sont : l’âge, le score de Karnofsky et la présence de troubles cognitifs. Les séquences d’IRM conventionnelles, comportant des séquences pondérées T1 FSE sans et avec injection et une séquence pondérée T2 FSE et/ou une séquence Flair, permettent de faire le diagnostic dans la plupart des cas en montrant une masse intraparenchymateuse de signal hétérogène se rehaussant de façon irrégulière. Les autres séquences définiront plus précisément la tumeur. Les séquences de diffusion permettront de faire le diagnostic différentiel avec un abcès ou une tumeur très cellulaire comme le lymphome. La séquence de perfusion, appréciant la microvascularisation tumorale, identifie les zones les plus actives de la tumeur. Les séquences de spectroscopie par résonance magnétique (SRM) permettent une exploration non invasive du métabolisme tumoral. Au-delà du rôle diagnostique, l’imagerie sécurise le geste chirurgical, notamment avec l’IRM fonctionnelle qui réalise une cartographie préopératoire des aires corticales fonctionnelles sensorimotrices. La biopsie pourra également être guidée vers les zones les plus actives de la tumeur. Enfin, en postopératoire, l’IRM complète l’impression chirurgicale sur l’existence ou non d’un résidu. Cet examen est devenu indispensable dans le suivi avec le diagnostic de récidive, de radionécrose ou encore de pseudoprogression.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Glioblastoma, Magnetic resonance imaging
Mots clés : Glioblastome, Imagerie par résonance magnétique
Plan
Vol 56 - N° 6
P. 449-454 - décembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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