Non-diabetic hyperglycaemia correlates with angiographic coronary artery disease prevalence and severity - 19/11/10
Abstract |
Aim |
The role of glycaemia as a coronary artery disease (CAD) risk factor is controversial, and the optimal glucose level is still a matter of debate. For this reason, we assessed the prevalence and severity of angiographic CAD across hyperglycaemia categories and in relation to haemoglobin A1c (HbA1c) levels.
Methods |
We studied 273 consecutive patients without prior revascularization undergoing coronary angiography for suspected ischaemic pain. CAD severity was assessed using three angiographic scores: the Gensini’s score; extent score; and arbitrary index. Patients were grouped, according to 2003 American Diabetes Association criteria, into those with normal fasting glucose (NFG), impaired fasting glucose (IFG) and diabetes mellitus (DM).
Results |
CAD prevalence was 2.5-fold higher in both the IFG and DM groups compared with the NFG group. Deterioration of glycaemic profile was a multivariate predictor of angiographic CAD severity (extent score: P=0.027; arbitrary index: P=0.007). HbA1c levels were significantly higher among CAD patients (P=0.016) and in those with two or more diseased vessels (P=0.023) compared with the non-CAD group. HbA1c levels remained predictive of CAD prevalence even after adjusting for conventional risk factors, including DM (adjusted OR: 1.853; 95% CI: 1.269–2.704).
Conclusion |
Non-diabetic hyperglycaemia, assessed either categorically by fasting glucose categories or continuously by HbA1c levels, correlates with the poorest angiographic outcomes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
Le rôle de la glycémie comme facteur de risque de coronaropathie et l’objectif glycémique optimal restent controversé. Nous avons quantifié la prévalence et la sévérité des lésions coronaires angiographiques en fonction des différentes catégories d’hyperglycémie et des taux d’HbA1c.
Méthodes |
Nous avons étudié 273 patients consécutifs sans antécédents de revascularisation qui avaient bénéficié d’une coronarographie pour suspicion de douleur d’origine ischémique. La sévérité de la coronaropathie a été quantifiée en utilisant trois scores angiographiques différents : le score de Gensini, l’extent score et un indice arbitraire. Les patients ont été repartis selon les critères 2003 de l’American Diabetes Association en trois groupes : glycémie à jeun normale, hyperglycémie à jeun non diabétique, diabète.
Résultats |
La prévalence de la coronaropathie était 2,5 fois plus élevée chez les patients atteints d’hyperglycémie à jeun non diabétique et les patients diabétiques par rapport aux patients normoglycémiques. L’aggravation du profil glycémique était en analyse multivariée un prédicteur de la sévérité de la coronaropathie à l’angiographie (score extent, P=0,027 ; indice arbitraire, P=0,007). Le taux d’HbA1c était significativement plus élevé chez les patients atteints de coronaropathie (P=0,016) et chez ceux qui présentaient une atteinte bitronculaire ou plus sévère (P=0,023). Le taux d’HbA1c prédisait la prévalence de coronaropathie même après ajustement sur les facteurs de risque conventionnels, y compris le diabète (OR ajusté : 1,853 ; intervalle de confiance de 95 % : 1,269-2,704).
Conclusions |
L’hyperglycémie non diabétique définie soit par la glycémie à jeun soit par l’HbA1c est associée à des altérations coronaires à l’angiographie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Impaired fasting glucose, Coronary artery disease, Haemoglobin A1c, Non-diabetic hyperglycaemia
Mots clés : Hyperglycémie à jeun, Angiographie coronaire, Coronaropathie, HbA1c, Hyperglycémie non diabétique
Plan
Vol 36 - N° 5
P. 402-408 - novembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.