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Transplantation hépatique et grossesse - 16/11/10

Doi : 10.1016/j.lpm.2010.05.001 
Aurélie Revaux 1, Jacques Bernuau 2, Pierre-François Ceccaldi 1, Dominique Luton 1, Guillaume Ducarme 1,
1 Université Paris VII, Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP), hôpital Beaujon, service de gynécologie obstétrique, 92110 Clichy, France 
2 Université Paris VII, Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP), hôpital Beaujon, fédération d’hépatogastroentérologie, 92110 Clichy, France 

Guillaume Ducarme, Université Paris VII, AP–HP, Hôpital Beaujon, Service de Gynécologie Obstétrique, 100, boulevard du Général-Leclerc, 92110 Clichy, France.

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Points essentiels

Les patientes ayant une insuffisance hépatique sévère ont le plus souvent des troubles du cycle menstruel, voire une aménorrhée. La transplantation hépatique (TH) permet de restaurer la fertilité chez les femmes atteintes de cirrhose en âge de procréer.

Il est recommandé d’avoir au moins un an de recul après la TH, avec une fonction hépatique normale et sous traitement immunosuppresseur, avant de débuter une grossesse pour limiter le risque de prématurité et d’hypertension artérielle (HTA) gravidique. De plus, au bout d’un an, le risque de rejet du greffon semble être moins important et non augmenté par la grossesse.

Il s’agit d’une grossesse à risque nécessitant une prise en charge multidisciplinaire (obstétricien, hépatologue, anesthésiste) et un suivi obstétrical rapproché, dont l’issue sera très souvent normale. Toutefois, les complications les plus fréquentes (HTA gravidique, prééclampsie et retard de croissance intra-utérin) doivent être cherchées et prises en charge le plus tôt possible.

Les taux de prématurité et de morbimortalité maternelle et néonatale sont plus élevés que ceux observés chez des femmes de même âge non transplantées.

Le traitement immunosuppresseur (corticoïdes, ciclosporine, tacrolimus, azathioprine ou mycophénolate mofétil) peut nécessiter une adaptation des doses régulièrement au cours de la grossesse.

Les immunosuppresseurs utilisés ne sont pas tératogènes mais l’allaitement maternel n’est pas recommandé.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Key points

Patients with liver failure have menstrual cycle irregularities or amenorrhea. Liver transplantation restores menstrual pattern among women with cirrhosis in childbearing years.

It is now accepted that a planned pregnancy is possible among liver transplant recipients at least 1 year after liver transplantation, with stable allograft function and under immunosuppressive regimens, to minimize the risks of preterm delivery and pregnancy-induced hypertension. After 1 year, the risk of graft loss decreases and is not related to pregnancy.

It is a high-risk pregnancy which requires a specific and regular multidisciplinary joint follow-up (obstetrician, hepatologist, and anaesthesiologist), which leads in most cases to successful outcome for mother and child. But, early prevention and multidisciplinary management of the most common complications (pregnancy-induced hypertension, preeclampsia, and fetal growth restriction) is essential.

The prematurity rate, maternal morbidity and mortality are higher than in the general population.

Usual immunosuppressive treatments (corticoids, cyclosporine, tacrolimus, azathioprine or mycophenolate mofetil) may require dose adaptation during pregnancy.

Immunosuppressive drugs are not teratogenic, but breast feeding is not allowed.

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Vol 39 - N° 11

P. 1143-1149 - novembre 2010 Retour au numéro
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