Traitement hybride des anévrysmes aortiques englobant les artères viscérales et rénales - 02/11/10
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Résumé |
Rationnelle |
Nous souhaitions analyser notre expérience du traitement hybride des anévrysmes aortiques englobant les artères rénales et viscérales.
Méthodes |
Nous avons mené une revue rétrospective de 36 patients consécutifs qui avaient eu des pontages rénaux/viscéraux suivis par la mise en place d’endoprothèses aortiques. Les données démographiques des patients, l’histoire médicale, les interventions, les complications, la perméabilité prothétique, et la survie des patients étaient recueillies. Une analyse observationnelle et comparative était réalisée.
Résultats |
L’âge moyen des patients était de 71 ans. Le diamètre anévrysmal moyen était de 6,3 cm (range 4,1-9,4 cm). Selon la classification de Crawford, il y avait 1 type I, 10 type II, 12 type III, 10 type IV, et 3 anévrysmes pararénaux. Quatre patients étaient symptomatiques. Cent vingt-trois pontages étaient réalisés (médiane: 3/patient), dont 62 artères rénales, 32 artères mésentériques supérieures, et 29 troncs cœliaques. Une revascularisation rétrograde (via les artères iliaques, l’aorte, ou un jambage de prothèse aorto-bi-fémorale) était utilisée chez 30 patients et une revascularisation antérograde était utilisé chez six patients (trois à partir de l’aorte supracœliaque, et trois pontages rénaux à partir de branches de tronc cœliaque). La mortalité hospitalière était de 8,3% (3 patients). Avec un suivi moyen de 6 mois, la survie était de 80%. Une complication morbide majeure survenait chez 17 patients (47%), dont la nécessité de dialyse (5), l’ischémie colique (3), l’altération de l’état général (5), la paraparésie temporaire (1), et la réintervention (7). Aucun patient n’a présenté de paraplégie permanente. La durée moyenne de séjour était de 26 jours (range 8-100 jours). La perméabilité primaire des pontages réno-viscéraux était de 93% à 8 mois. Au cours du suivi, 14 patients développaient au moins une endofuite, 2 patients nécessitaient une intervention percutanée, et les autres restaient en observation. Au dernier suivi, quatre endofuites de type 2 et une endofuite de type 3 étaient notées avec un anévrysme stable ou en diminution.
Conclusion |
Le traitement hybride des anévrysmes aortiques englobant les artères rénales et viscérales est faisable avec une mortalité raisonnable et des taux de perméabilité satisfaisants à court terme concernant les pontages réno-viscéraux. Cependant la morbidité des procédures de déroutage est élevée. Une sélection plus stricte des patients pourrait améliorer ces résultats.
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Vol 24 - N° 2
P. 240-246 - février 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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