Le sucre et sa saveur caractéristique sont de puissants signaux psycho-physiologiques susceptibles d’affecter plusieurs aspects des comportements alimentaires. La saveur sucrée est acceptée par le nouveau-né avant toute expérience alimentaire et même par le fœtus dans les dernières semaines de la gestation. Cette acceptation se modifie ensuite au cours de la vie en fonction de l’expérience alimentaire de chacun. La consommation d’aliments sucrés contribue aux apports énergétiques totaux. Cependant, l’épidémiologie nous apprend que cette contribution n’est pas directement associée à la surcharge pondérale. Les obèses semblent préférer les aliments gras (parfois gras ET sucrés) et les amateurs de sucre, enfants ou adultes, sont souvent des personnes minces et très actives.

Sugar and sweetness are potent psycho-physiological stimuli capable of affecting several aspects of ingestive behaviours. An innate acceptance of sweet solutions appears in the human newborn before the first feeding experience. From the first years of life, the response to sweetness changes as a result of an individual’s experience with foods. In adults, liking for sweetness is highly idiosyncratic. Intake of sugar contributes to total energy intake. Epidemiological studies show that high sugar intake is generally not associated with excess body weight. Obese persons often prefer foods that are rich in fat (at times, rich in both fat and sugar), whereas “sweet tooth” children and adults are often lean, active persons.