Hyperlipidémies mixtes - 27/10/10
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Les hyperlipidémies mixtes, dénommées de types IIb et III dans la classification phénotypique de Frederikson, sont caractérisées par une élévation conjointe du cholestérol et des triglycérides plasmatiques. Les hyperlipidémies mixtes primitives sont représentées essentiellement par l'hyperlipidémie combinée familiale (HCF) et la dysbêtalipoprotéinémie, deux hyperlipidémies athérogènes. L'HCF, révélée généralement vers l'âge de 30 ans, est retrouvée à une fréquence importante dans la population générale (0,5 % à 2 %). L'HCF est intriquée généralement avec un état d'insulinorésistance. Son phénotype lipidique est variable dans une même famille et fluctuant chez un même individu au fil du temps, associant hyperlipidémie de type IIb (40 %), type IIa (30 %) ou type IV (30 %). Toutefois, l'augmentation du taux d'apolipoprotéine B (ApoB) et la présence de low density lipoprotein cholesterol (LDLc) petites et denses sont les deux critères les plus constants. L'HCF répond plutôt à une transmission héréditaire non mendélienne oligogénique influencée par une puissante interaction environnementale. Des polymorphismes fonctionnels de plusieurs gènes candidats impliqués dans le métabolisme des lipides et des glucides ont été associés à l'HCF mais avec une présomption de causalité partielle. Néanmoins, un facteur de transcription dénommé upstream stimulating factor 1 (USF1) semblerait jouer un rôle important dans la genèse de l'HCF. La dysbêtalipoprotéinémie est à l'opposé une pathologie rare généralement détectée après 20 ans. Les xanthomes plans sont des signes cliniques pathognomoniques de cette affection. Le profil lipidique montre une augmentation franche et harmonieuse à jeun du cholestérol et des triglycérides. L'ultracentrifugation retrouve des remnants des chylomicrons et des very low density lipoproteins (VLDL) caractéristiques de cette hyperlipidémie mixte. Elle survient dans la grande majorité des cas chez des sujets ayant l'haplotype E2/E2 de l'ApoE. Toutefois, cette affection décompense chez moins de 1 % des sujets à la faveur de cofacteurs génétiques et environnementaux. Le traitement de ces deux dyslipidémies nécessite la mise en place de mesures hygiénodiététiques associées généralement à une statine.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Hyperlipidémie mixte, Hyperlipidémie combinée familiale, Dysbêtalipoprotéinémie, Apolipoprotéine E, Dyslipidémie athérogène, Insulinorésistance
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