Ostéosynthèse des fractures comminutives de l’ulna proximal par deux plaques - 26/10/10
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Résumé |
Introduction |
Les fractures de l’ulna proximal demeurent des traumatismes sévères associées à des lésions osseuses ou ligamentaires du coude (lésion de Monteggia, luxation transolécrânienne). Le traitement de ces lésions est difficile et le résultat fonctionnel dépend des lésions associées. Nous rapportons les résultats d’une série monocentrique rétrospective de fractures de l’ulna proximal ostéosynthésées par deux plaques. L’objectif de ce travail était d’évaluer la faisabilité et la fiabilité de cette technique de fixation et de comparer ses résultats fonctionnels aux séries avec une seule plaque (consolidation osseuse, fonction du coude).
Patients et méthodes |
Dix-huit patients ont présenté une fracture comminutive, plurifragmentaire de l’ulna proximal entre 2002 et 2006. Deux fois associées à une luxation transolécrânienne, cinq fois dans le cadre d’une lésion de Monteggia, quatre fois associées à une fracture Mason 3 de la tête radiale. Quatre fractures étaient ouvertes. Il existait neuf fractures IIIB selon la classification de la Mayo. L’ostéosynthèse était réalisée par deux plaques tiers de tubes, une sur chaque versant de la diaphyse proximale de l’ulna, permettant de multiplier les solutions de fixation. Les patients ont été évalués cliniquement (score de Broberg et Morrey) et radiologiquement (consolidation) à six mois et au plus grand recul par un évaluateur indépendant.
Résultats |
Seize patients sur 18 ont consolidé. Aucun sepsis n’a été noté, aucune ablation de matériel demandée par les patients. Il existait 67 % de résultats excellents ou bons selon le score Morrey qui atteignait une moyenne de 82.
Discussion |
L’utilisation d’une plaque tiers de tube sur chaque versant de la diaphyse proximale, possible et logique grâce à son anatomie, permet de traiter des fractures complexes en offrant à l’opérateur plus de solutions de vissage qu’avec une plaque unique, plus épaisse donc plus gênante. Cette ostéosynthèse double, peu onéreuse et simple à réaliser permet une reconstruction anatomique stable.
Niveau de preuve |
Niveau IV : étude rétrospective.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Fracture de l’ulna, Ostéosynthèse par plaques
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 96 - N° 7
P. 800-807 - novembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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