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Prévision des résultats fonctionnels à moyen terme des sutures et des traitements chirurgicaux non réparateurs des ruptures transfixiantes de la coiffe des rotateurs - 26/10/10

Doi : 10.1016/j.rcot.2010.07.019 
D. Goutallier a, , J.-M. Postel a, X. Chevalier b, J. Beaudreuil c, S. Zilber a
a Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, faculté de médecine de Créteil, université Paris XII, hôpital Henri-Mondor, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, 94010 Créteil cedex, France 
b Service de rhumatologie, faculté de médecine de Créteil, université Paris XII, hôpital Henri-Mondor, Assistance publique–Hopitaux de Paris, 94010 Créteil cedex, France 
c Service de rhumatologie, faculté de médecine Saint-Louis-Lariboisière, université Paris X, hôpital Lariboisière, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, 75475 Paris cedex 10, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Lorsque l’index de dégénérescence graisseuse (IDG) préopératoire est inférieur ou égal à deux, la suture d’une rupture transfixiante de coiffe est possible mais il n’est pas certain qu’elle donne un meilleur résultat fonctionnel qu’un traitement non réparateur. Le but de ce travail était de décrire et de valider une méthode qui permette de prévoir les scores de Constant non pondéré donnés, à moyen terme, par les différents traitements chirurgicaux à partir des IDG préopératoires. L’hypothèse de travail était que les droites de régression IDG préopératoire et IDG à la révision/score de Constant à la révision, issues d’une « étude de référence Goutallier et al., 2009 [5] » portant sur une série de 29 épaules dont les coiffes rompues suturées étaient restées continues, pouvaient être utilisées pour cela.

Matériels

Il était constitué de sept séries de sutures (cinq ayant donné des coiffes continues et deux des ruptures itératives) et d’une série de traitement non réparateur. La connaissance des IDG préopératoires et de la localisation des ruptures itératives ou non réparées étaient les critères d’inclusion des séries.

Méthode

Pour chacune des séries, le score de Constant et ceux de ses items donnés par les auteurs ont été comparés à ceux que l’on pouvait calculer en utilisant les formules mathématiques qui avaient permis de tracer les droites de régression de la série de référence et qui donnaient le score de Constant et ceux de ses items en fonction des IDG préopératoires ou des IDG à la révision.

Résultats

Les valeurs calculées étaient voisines de celles données par les auteurs, ce qui validait la méthode proposée.

Discussion

Le petit nombre de série de sutures avec ruptures itératives, de traitements chirurgicaux non réparateurs et de traitements arthroscopiques ne permet cependant pas d’affirmer complètement la validité de la méthode.

Conclusion

Il est possible de prévoir, en fonction de l’IDG préopératoire et de la localisation des ruptures tendineuses transfixiantes, les résultats fonctionnels à moyen terme donnés par les différents traitements chirurgicaux. Cela doit permettre de choisir, pour une rupture de coiffe donnée, le meilleur traitement.

Niveau de preuve

IV.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Rupture de coiffe, Traitements chirurgicaux, Score de Constant, Dégénérescence graisseuse musculaire, Index de dégénérescence graisseuse


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics &Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus.


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Vol 96 - N° 7

P. 792-799 - novembre 2010 Retour au numéro
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