La maladie d’Alzheimer est à la fois un fléau et un défi qui affectent l’intégralité de la société et pas seulement pour des raisons de démographie sanitaire. De nombreuses questions éthiques sont posées par la maladie. Un médecin doit-il se placer selon le point de vue et la demande du malade ou reste-il dans l’optique de sa spécialité ? La question est tranchée par la loi et la personne de confiance est là pour aider à suppléer les capacités cognitives défaillantes. Le sens du soin du malade dément est le soutien du combat de la personne pour rester maître de son self. Le patient Alzheimer doit rester un citoyen à part entière et demeurer un partenaire actif dans le soin. La lucidité relationnelle est le socle qui permet d’asseoir le soin pour soutenir une dignité et une identité mises à l’épreuve par la maladie.

Alzheimer’s disease is together a curse challenging the whole society, not only for sanitary or demographic questions. Ethical problems are risen by this disease. Are patient’s demand and patient’s point of view the centre of the care, or a medical doctor might act according to the state of the art? A clear cut off is made by the law and a confident person can choose for the sick unable to express a will. The meaning of care is to sustain the patient’s fight for mastering the self-entirety. Alzheimer’s patient must remain a fully qualified citizen and must remain a potent partner of the care. Relationship lucidity is a base on which acting to sustain the weakened dignity and identity of the patient.