Lymph node tuberculosis in patients from regions with varying burdens of tuberculosis and human immunodeficiency virus (HIV) infection - 05/10/10
Tuberculose ganglionnaire chez des patients originaires de pays de prévalences de tuberculose et d’infection par le virus de l’immunodéfience humaine (VIH) variables
Summary |
Background |
Few large cohorts of patients with lymph node tuberculosis (LNTB) have been reported in developed countries.
Objective |
To describe the epidemiological and clinical characteristics of LNTB in patients living in France but born and raised in geographic areas with varying burdens of tuberculosis and human immunodeficiency virus (HIV) infection.
Design |
A retrospective study of all patients with bacteriologically-proven LNTB assessed in a French hospital from March 1996 through April 2005.
Results |
The analysis included 92 patients. HIV coinfected patients had a higher risk than those without HIV of presenting with disseminated TB and systemic symptoms and of hospitalization. Lymph node diagnostic procedures had a high yield when samples were cultured. About 25% of patients had an abnormal chest radiograph, and most of them were positive for acid-fast bacilli on sputum smears or for Mycobacterium tuberculosis culture. Treatment was generally prescribed for a longer duration than that recommended by international guidelines. One quarter of the patients developed a paradoxical reaction. A high proportion of our patients were classified as nonadherent and 20% defaulted or were lost to follow-up.
Conclusion |
Most of the differences in the clinical presentation among patients from various geographic areas were driven by the epidemiology of TB and HIV in the countries of origin. LNTB is frequently a clinical sign of disseminated disease, and culture for M. tuberculosis from LN or other sites is crucial for diagnosis. Adopting the strategy of Directly Observed Treatment, Short course (DOTS) might reduce the rates of nonadherence and default.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Les études de cohortes de tuberculose ganglionnaire dans les pays développés portent généralement sur de petits effectifs. Nous décrivons une cohorte d’adultes originaires de trois zones géographiques avec des prévalences de tuberculose-maladie et d’infection à virus de l’immunodéfience humaine (VIH) très différentes.
Méthodes |
Étude monocentrique rétrospective décrivant tous les patients ayant une tuberculose ganglionnaire prouvée bactériologiquement entre mars 1996 et avril 2005.
Résultats/Discussion |
Quatre-vingt-douze patients ont été étudiés. Les malades positifs pour le VIH avaient un risque significativement plus élevé de tuberculose disséminée, de signes généraux, et donc d’hospitalisation. L’abord ganglionnaire, que ce soit par ponction à l’aiguille fine ou par biopsie-exérèse, avait une rentabilité élevée et assez proche l’une de l’autre à la culture. La radiographie du thorax était anormale chez environ 25 % des patients et ceux-ci étaient le plus souvent bacillifères. La durée du traitement antituberculeux excédait généralement celle retenue dans les recommandations internationales. L’évolution était marquée par la survenue d’une aggravation paradoxale sous traitement dans 25 % des cas ; l’observance thérapeutique était moyenne, attestée par un pourcentage élevé (20 %) de perdus de vue.
Conclusion |
La plupart des différences observées entre les trois groupes dans la présentation clinique des patients résultaient d’une épidémiologie (de la tuberculose et/ou de l’infection HIV) distincte dans leur pays d’origine. La tuberculose ganglionnaire est, du moins dans notre série, fréquemment la manifestation clinique d’une infection disséminée. La culture ganglionnaire pour Mycobacterium tuberculosis apparaît essentielle à l’établissement du diagnostic. Un traitement plus court mais administré sous surveillance pourrait conduire à un grand nombre de patients non adhérent au traitement et/ou perdus de vue.
What was known
• | Coinfection with tuberculosis (TB) and human immunodeficiency virus (HIV) is common. |
• | Default rates for TB treatment are high in areas where directly observed therapy, short course (DOTS), is not applied. |
• | Most of the TB cases diagnosed in France originate from high-burden countries |
What this study adds
• | Disseminated TB is frequent even in patients without HIV infection. |
• | It is important to perform bacteriologic cultures of lymph node aspirate and biopsy samples from all clinically involved sites. |
• | Consideration of the patient’s country of origin can help in the differential diagnosis of lymph node pathologies. |
Plan
Vol 39 - N° 10
P. e223-e230 - octobre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.