Comparaison de séries contemporaines de pontages aorto-fémoraux et de stenting aorto-iliaques dans le traitement de la maladie occlusive aorto-iliaque - 04/10/10
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Résumé |
Introduction |
Bien que le pontage aorto-fémoral (PAF) ait historiquement été le traitement de référence pour la maladie occlusive aorto-iliaque (MOAI), les taux de PAF ont diminué, alors que l’utilisation de l’angioplastie et du stenting aorto-iliaque (SAI) a augmenté considérablement. L’objectif de cette étude était de déterminer l’effet de cette tendance sur les résultats thérapeutiques de MOAI d’une expérience mono-centrique contemporaine.
Méthodes |
Entre 1997 et 2007, 118 PAF et 174 SAI ont été réalisés chez 161 hommes (55, 1%) et 131 femmes dans un hôpital universitaire unique. Les résultats étaient rétrospectivement passés en revue et les analyses étaient exécutées en employant le test du chi2 / de Fisher et ANOVA. Les interactions des Index de pression systolique (IPS) avec le type de procédure et la catégorie du consensus inter-société transatlantique (TASC) étaient calculées en employant un modèle linéaire général. Un modèle de Cox était employé pour déterminer l’impact de la perméabilité, des symptômes, de la surveillance échodoppler, et du type de procédure sur les amputations et les réopérations. Des estimations de Kaplan-Meier pour la survie, l’absence d’amputation, et l’absence de réintervention étaient employées pour évaluer les résultats à long terme.
Résultats |
Il n’y avait aucune différence entre les groupes de PAF et de SAI en ce qui concerne la mortalité à 30 jours (0,8% et 1,1%, p = 0,64), l’infarctus du myocarde (1,7% et 1,1%, p = 0,53), l’accident cérébrovasculaire (0,0% et 1,1%, p = 0,35), ou l’insuffisance rénale exigeant l’hémodialyse (3,4% et 1,2%, p = 0,19). Le PAF était associé à des taux de complications chirurgicales accrus comprenant le besoin d’une réintervention en urgence (6,8% et 1,7%, p = 0,029), d’infection/de sepsis (16,1% et 2,3%, p < 0,001), de transfusion (16,1% et 5,7%, p = 0,004), et de fuite lymphatique (8,5% et 0,6%, p = 0,001). La différence entre les IPS préopératoires et postopératoires était plus grande pour le PAF que pour le SAI (Droite, 0,39 et 0,18, p < 0,001 ; Gauche, 0,41 et 0,15, p < 0,001). Cette différence était constante lorsque les patients étaient stratifiés par catégorie TASC.
Conclusion |
Il n’y avait aucune différence entre les groupes de PAF et de SAI en ce qui concerne les taux à long terme de mortalité, d’amputation, ou de réintervention. Le PAF continue à être réalisé sans risque, en dépit du nombre de cas dans cette série correspondant à un hôpital de faible volume d’activité. Les morbidités associées à la chirurgie ouverte de cette série étaient équilibrées par une plus grande amélioration des IPS. Les patients et les praticiens devraient continuer à considérer ces deux types de procédures comme des options thérapeutiques fiables pour le traitement le la MOAI.
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Cette étude a été soutenue en partie par une bourse MICHR. |
Vol 24 - N° 1
P. 4-13 - janvier 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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