Cervicalgie commune et névralgies cervicobrachiales - 01/01/04
Unité de pathologie rachidienne, CHU Pellegrin-Tripode, place Amélie-Raba-Leon, 33076 Bordeaux cedex, France
Service de médecine et de rééducation, CHU Pellegrin-Tripode, place Amélie-Raba-Leon, 33076 Bordeaux cedex France
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O. Gille : (Praticien hospitalier)
Unité de pathologie rachidienne, CHU Pellegrin-Tripode, place Amélie-Raba-Leon, 33076 Bordeaux cedex France
Service de médecine et de rééducation, CHU Pellegrin-Tripode, place Amélie-Raba-Leon, 33076 Bordeaux cedex France
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Résumé |
Nous décrivons ici les douleurs naissant dans le cou qui peuvent irradier vers les membres supérieurs et s'intègrent dans le cadre de la pathologie dégénérative cervicale. Les cervicalgies correspondent souvent à des douleurs rapportées d'origine articulaire postérieure ou peuvent toucher le grand nerf occipital d'Arnold : elles sont symptomatiques ou secondaires à l'arthrose cervicale. Leur traitement est le plus souvent conservateur, associant physiothérapie, massages, tractions et dans certains cas manipulations ; infiltrations articulaires postérieures, acupuncture, mésothérapie font partie de l'arsenal thérapeutique. À long terme, le traitement de fond associant une rééducation posturale, un renforcement musculaire cervicopériscapulaire cherche à éviter les récidives. Les névralgies cervicobrachiales correspondent fréquemment à une compression d'un nerf rachidien ou de ses racines le plus souvent par hernie molle ou dure. Cette névralgie est en général monoradiculaire et rarement accompagnée de signes déficitaires moteurs. Une compression radiculomédullaire peut entraîner une névralgie cervicobrachiale le plus souvent bilatérale. Les examens complémentaires pour reconnaître une cause compressive sont dominés par la tomodensitométrie et surtout l'imagerie par résonance magnétique nucléaire. L'exploration électrique par électromyogramme et étude des potentiels évoqués somesthésiques peut confirmer la souffrance radiculaire, la topographier et en préciser la gravité. Le traitement conservateur doit être proposé de première intention en dehors de tout déficit neurologique : il comprend l'immobilisation cervicale par collier, des tractions axiales, la physiothérapie, le traitement médical avec antalgiques, anti-inflammatoires et myorelaxants. Les manipulations cervicales sont très discutables en cas de hernie, en revanche, les infiltrations foraminales avec contrôle scanographique ou épidurales sont un dernier recours efficace. La chirurgie pratiquée devant l'échec de toutes ces méthodes ou en cas de déficit moteur se fait le plus souvent par voie antérieure : la dissectomie seule expose à la cyphose, le comblement de l'espace discal peut se faire par greffe autologue, cage, voire prothèse chez les sujets les plus jeunes.
Mots-clés : Cervicalgie commune, Névralgie cervicobrachiale, Névralgie d'Arnold, Hernie discale molle, Hernie discale dure, Rééducation, Traitement chirurgical
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