Kinésithérapie périopératoire de l'opéré thoracique pulmonaire - 04/08/10
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Résumé |
Après une exérèse pulmonaire, les complications respiratoires sont fréquentes et potentiellement graves. Si la survenue d'une ou plusieurs complications n'engage pas inéluctablement le pronostic vital, elle retarde néanmoins dans de nombreux cas la récupération postopératoire. La question de départ est de savoir pourquoi une intervention techniquement réussie peut aboutir à un devenir défavorable pour le patient. L'objectif de la prise en charge périopératoire de l'opéré en chirurgie pulmonaire est d'optimiser le résultat fonctionnel de la chirurgie et d'en tirer le meilleur bénéfice en créant l'environnement périopératoire adapté. Il s'agit en fait de dépasser le concept d'acte chirurgical pour atteindre le concept plus global de prise en charge interdisciplinaire, responsabilisant chaque acteur, anesthésistes, chirurgiens, kinésithérapeutes et infirmiers. Ce concept de prise en charge a pour objectif principal pour le kinésithérapeute, lors de la période préopératoire, la mise en oeuvre de techniques manuelles et instrumentales comme la spirométrie incitative et la ventilation non invasive, associée à une mise en condition des capacités fonctionnelles du futur opéré. La prise en compte des facteurs peropératoires de l'opéré thoracique, ventilé en pression positive avec des douleurs liées aux incisions chirurgicales, aux sondes et drainages, permet d'accélérer la réhabilitation en postopératoire immédiat. L'état postopératoire du patient très souvent marqué par un encombrement trachéobronchique associé à une hypoxémie est responsable d'une augmentation de la dépense énergétique. Les modifications du rapport qui en résultent majorent l'effet shunt en se traduisant par une hypercapnie. L'introduction précoce de la rééducation instrumentale, par l'apport de la ventilation non invasive, est intéressant surtout si elle a été présentée lors de la période préopératoire, comme cela a été largement démontré chez le patient atteint de bronchopneumopathie chronique obstructive. C'est la mise en condition par la préparation kinésithérapique relayée par un traitement médical débuté avant la sortie de la salle d'opération, poursuivie dès le réveil du patient qui favorise l'autonomie respiratoire et fonctionnelle de l'opéré thoracique. Au final, la kinésithérapie périopératoire est un des acteurs de la restauration de la qualité de vie de l'opéré thoracique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Chirurgie thoracique, Kinésithérapie périopératoire, Ventilation non invasive
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