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Traitement de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients souffrant de cancers - 23/07/10

Doi : 10.1016/j.revmed.2004.06.012 
H. Lévesque a, , b , C. Belizna a, P. Michel b, C. Pfister b
a Département de médecine interne, CHU de Rouen–Boisguillaume,76031 Rouen, cedex, France 
b Fédération de cancérologie, CHU de Rouen, 76031 Rouen, cedex, France 

*Auteur correspondant.

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Résumé

Propos. – Le traitement de la maladie thromboembolique chez les patients souffrant de cancer est souvent difficile. Le terrain, le risque accru de récidives thrombotiques ou de complications hémorragiques sous antivitamine K, les problèmes de voies d'abord (cathéter central, chambre implantable) sont autant de difficultés qui compliquent le traitement anticoagulant des patients cancéreux.

Exégèse. – Les héparines de bas poids moléculaires ont aujourd'hui remplacé les héparines non fractionnées chez ces patients pour le traitement de la maladie thromboembolique associée aux cancers. Des données récentes suggèrent qu'un traitement prolongé de six mois réduise significativement le risque de récidive thrombotique sans augmenter le nombre de complications hémorragiques par rapport aux antivitamines K. La pose d'un filtre cave doit être réservée à la présence d'une complication hémorragique active ou d'un terrain à haut risque hémorragique. Le cancérologue doit se rappeler que l'alternative thérapeutique peut être de ne pas proposer de traitement du fait du pronostic à court terme catastrophique. L'effet antitumoral des anticoagulants et leur intérêt éventuel pour diminuer la mortalité bien qu'intéressants restent à être démontrés

Perspectives. – Les nouveaux antithrombotiques tels les antithrombines par voie orale ou les inhibiteurs synthétiques retard du facteur X pourraient apporter une aide thérapeutique intéressante chez ces patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Purpose. – Venous tromboembolic treatment in patients with cancer can be a clinical dilemma. Comorbid conditions, significant risk of recurrence of bleeding associated with warfarin, difficult venous access, are some of the factors that often complicate anticoagulants therapy in patients with cancer.

Exegesis. – Low molecular weight heparin has replaced unfractionated heparin as the first line treatment in the majority of patients with venous thromboembolism and cancer, in hospital or safely at home. Recent trial demonstrated that long-term low molecular weight heparin administrated over a 6-month period reduced the rate of recurrence venous thromboembolism with non increase in bleeding compared with oral anticoagulant therapy. Placement of an inferior vena caval filter should be reserved for patients with active or very high risk of bleeding, but oncologist should consider these sobering results in such patients. Whether anticoagulants might also improve cancer survival rates independent of their effect on thromboembolism deserves further investigation.

Perspective. – In future, new antithrombotic agents such as oral direct thrombin or long-acting synthetic factor Xa inhibitor may be useful in these patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Maladie thromboembolique, Cancer, Warfarine, Héparine de bas poids moléculaire

Keywords : Venous thromboembolism, Cancer, Warfarin, Low molecular weight heparin


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Vol 25 - N° 12

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