Au cours de la période néonatale, l’infection urinaire est fréquemment révélée par l’ictère, exigeant alors, plus de clarifications sur cette association non hasardeuse.

C’est une étude rétrospective qui analyse les dossiers de 26 nouveau-nés ictériques avec infection urinaire. La comparaison de groupe de nouveau nés est faite avec un autre groupe témoin, fait de 26 nouveau-nés ictériques sans infection urinaire sans cause déterminée.

L’ictère débutait dans les deux premiers jours de vie chez la moitié des nouveau-nés et se traduisait par une hyperbilirubinémie moyenne de 180 mg/L à prédominance libre.

La comparaison de ces cas avec un groupe témoin a montré que les nouveau-nés ictériques de sexe masculin, âgés de 11 jours en moyenne, de groupe sanguin B et dont le début de l’ictère vers le quatrième jour de vie avec une bilirubinémie vers 180 mg/L à prédominance libre ; issus de mères ayant présenté une infection urinaire au cours de la grossesse ou une rupture prématurée des membranes sont plus exposés à l’infection urinaire néonatale que les nouveau-nés ictériques et ne présentant pas ces caractéristiques.

Ce travail incite à la réalisation d’un ECBU devant tout ictère néonatal associé aux critères sus-cités.