Indicateurs de prescription des examens de biologie aux services des urgences : résultats d’une enquête ciblée du Collège national de biochimie (CNBH) - 07/07/10
Groupe de travail « Indicateurs » du Collège national de biochimie
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Summary |
We wanted to verify if for the care of the patients by the hospital emergencies department, the practices of prescription of laboratory tests were homogeneous in various hospitals in France. For that purpose, we made a survey with a group of member biologists of the National College of Biochemistry (CNBH) with the aim of making a comparative study of the state of test ordering. Seventeen laboratories of the working group answered the survey. The questions concerned the volume of the tests prescriptions, by detailing the annual quantity of every test, number of patients admitted and the number of B prescribed over one year and by patient. The average profile of a SAU has in load a region of 240,000 inhabitants and works for a hospital of 759 beds among which 403 in MCO. It receives approximately 36,000 patients among whom 18,000 will have laboratory tests ordered by 15 practitioners. On average, 196,000 analyses are prescribed in the year, representing 4,1 millions of B. For one patient on two are prescribed approximately 232 B. Nine tests are frequently prescribed in more 1/4 case: NFP, electrolytes, urea, glycaemia, creatinine, TCA, TP, calcium. The CVs of the prescriptions are very variable according to the nature of the laboratory tests. The weakest CV is the one for the NFP (21%), the most important is the one for the searching malaria (234%), indicating a large variability of the practices. In conclusion, the global volume of the prescriptions is variable as well as that of analyses prescribed in each of 17 participating hospitals. It seems to us that this variability of the practices could be significantly reduced. The objective of this work indeed is to incite the professionals to end in relevant and homogeneous practices. It should allow the optimal care of the patients coming to emergencies department. The research for the best ratio profit/cost for the care of these patients by whom the number does not stop increasing adorned us indeed useful. The biologists can contribute to it effectiveness by the dialogue with their emergency physicians. This initiative becomes in compliance with the principle recommended in the EN 15189 standard of accreditation in its 4.7 chapter. It became now compulsory to each clinical laboratory.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Nous avons voulu vérifier si, pour la prise en charge des patients par les services d’urgences hospitaliers, les pratiques de prescription des examens de laboratoire étaient homogènes dans différents hôpitaux en France. Pour cela, nous avons effectué une enquête auprès d’un groupe de biologistes membres du Collège national de biochimie des hôpitaux (CNBH) dans le but de faire une étude comparative de l’état des prescriptions. Dix-sept laboratoires participants du groupe de travail ont répondu à l’enquête dans la mesure où ils réalisent tous les examens de biologie pour un service d’accueil et d’urgences (SAU). Les questions portaient sur le volume des prescriptions d’examens, en détaillant la quantité annuelle de chaque examen, le nombre de patients reçus et le nombre de B prescrits sur une année et par patient. Le profil moyen d’un SAU a en charge une région de 240 000 habitants et travaille pour un centre hospitalier de 759 lits dont 403 en médecine, chirurgie et obstétrique (MCO). Il reçoit environ 36 000 patients dont 18 000 se verront prescrire des examens biologiques par 15 praticiens. En moyenne 196 000 analyses sont prescrites dans l’année, représentant 4,1 millions de B. Pour un patient sur deux sont prescrits 232 B environ. Neuf examens sont fréquemment prescrits dans plus d’un cas sur quatre : numération, formule plaquette (NFP), ionogramme, urée, glycémie, créatinine, temps de céphaline activée (TCA), taux de prothrombine (TP), C-réactive protéine (CRP), calcium. Les CV des prescriptions sont très variables selon la nature des examens. Le plus faible CV est celui pour la NFP (21 %), le plus élevé est celui pour la recherche de paludisme (234 %), indiquant une grande variabilité des pratiques. En conclusion, le volume global des prescriptions est variable ainsi que celui des analyses prescrites dans chacun des 17 centres participants. Il nous semble que cette diversité des pratiques pourrait être réduite significativement. L’objectif de ce travail est en effet d’inciter les professionnels à aboutir à des pratiques pertinentes et homogènes. Cela devrait permettre la prise en charge optimale des patients venant aux urgences. La recherche du meilleur ratio bénéfice/coût pour la prise en charge de ces patients dont le nombre ne cesse d’augmenter nous paraît en effet utile. Les biologistes peuvent y contribuer efficacement par la concertation avec leurs urgentistes. Cette démarche devient conforme au principe de conseils aux prescripteurs, recommandé dans la norme d’accréditation EN 15189 dans son chapitre 4,7. (AFNOR [1 ]). Elle est de plus devenue obligatoire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Emergency department, Laboratory testing, Evaluation of the professional practices (EPP)
Mots clés : Service d’accueil et d’urgences, SAU, Examens de biologie, Évaluation des pratiques professionnelles (EPP)
Plan
Vol 25 - N° 3
P. 129-134 - juin 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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