Méningiomes intracrâniens - 01/01/99
Stéphane Velut : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Service de neurochirurgie
Centre hospitalier universitaire, hôpital Bretonneau, 2, boulevard Tonnellé, 37044 Tours cedex France
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Résumé |
Tumeurs extraparenchymateuses fréquentes habituellement bénignes, les méningiomes sont de diagnostic et de traitement faciles dans la plupart des cas. La biologie moléculaire a permis de préciser le rôle du gène de la neurofibromatose de type 2 (NF2) porté par le chromosome 22 dans leur survenue. Parmi les facteurs prédisposants, seule la radiothérapie peut être retenue. Le rôle des hormones et des facteurs de prolifération demeure incertain.
L'anatomopathologie (classification Organisation mondiale de la santé [OMS]) permet d'identifier des méningiomes usuels, bénins, très fréquents (supérieurs à 80 %), des méningiomes atypiques et des méningiomes malins, ces deux dernières formes étant source de récidives plus nombreuses.
La symptomatologie est directement liée à la localisation, les céphalées et l'épilepsie étant communes à l'ensemble. Un oedème cérébral se retrouve dans la moitié des cas, de physiopathologie controversée, augmentant l'hypertension intracrânienne.
Ces tumeurs peuvent récidiver, surtout après exérèse incomplète, ou être multiples, bien détectées par l'imagerie (scanner et imagerie par résonance magnétique [IRM]) qui fait toujours le diagnostic.
Le traitement reste avant tout chirurgical, complété ou supplanté par la radiothérapie conventionnelle et l'irradiation multifaisceaux dans les formes non accessibles.
Plan
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