Review of the fossil pufferfish genus Archaeotetraodon (Teleostei, Tetraodontidae), with description of three new taxa from the Miocene of Italy - 07/06/10
Abstract |
Three new species of the extinct pufferfish genus Archaeotetraodon are described from the Middle to Upper Miocene of Italy (A. bannikovi nov. sp., A. dicarloi nov. sp. and A. zafaranai nov. sp.), and compared in detail with the three previously described taxa of the genus [A. jamestyleri (Bannikov), A. winterbottomi Tyler and Bannikov and A. cerrinaferoni Carnevale and Santini], which are known, respectively, from the Miocene of Ukraine, the Oligocene of Russia, and the Miocene of Algeria. The three new species described herein bring the number of known Archaeotetraodon species to six, thereby making it by far the most speciose extinct genus of the order Tetraodontiformes. The monophyly of Archaeotetraodon is supported by two derived conditions: bifid scale spinules (versus single spinules in all other tetraodontids), and the fusion of the haemal spine of the penultimate vertebra to the centrum (versus autogenous in all other tetraodontids). We compare a large suite of morphological features of Archaeotetraodon to those found within the group of more basal tetraodontid genera to which we believe it belongs, but we are unable to determine the closest relationships of Archaeotetraodon within that group. Morphofunctional and paleoenvironmental considerations suggest that the species of the genus Archaeotetraodon were adapted to a pelagic or deep-sea lifestyle and were probably able to tolerate relatively low oxygen concentrations. The entire fossil record of the family Tetraodontidae is discussed.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Trois nouvelles espèces de tétraodons fossiles du genre Archaeotetraodon sont décrites du Miocène moyen et supérieur d’Italie (A. bannikovi nov. sp., A. dicarloi nov. sp. et A. zafaranai nov. sp.), et comparées en détail aux trois espèces préalablement décrites pour ce genre [A. jamestyleri (Bannikov), A. winterbottomi Tyler et Bannikov et A. cerrinaferoni Carnevale et Santini], espèces respectivement connues du Miocène d’Ukraine, de l’Oligocène de Russie, et du Miocène d’Algérie. Les trois nouvelles espèces décrites ici portent le nombre d’espèces d’Archaeotetraodon connues à six, faisant de ce taxon le genre fossile de loin le plus diversifié au sein de l’Ordre des Tetraodontiformes. La monophylie d’Archaeotetraodon est supportée par deux conditions dérivées : spinules d’écailles bifides (vs. spinules simples chez tous les autres tétraodontidés), et fusion de l’épine hémale de l’avant-dernière vertèbre au centrum (vs. épine autogène chez tous les autres tétraodontidés). Nous comparons un large ensemble de caractères morphologiques d’Archaeotetraodon à ceux trouvés au sein du groupe des genres les plus basaux de tétraodontidés, auquel nous pensons qu’il appartient, mais nous ne parvenons pas à déterminer plus précisément les relations de parenté d’Archaeotetraodon au sein de ce groupe. Des considérations morphofonctionnelles et paléo-environnementales suggèrent que les espèces d’Archaeotetraodon étaient adaptées à un mode de vie pélagique ou profond et étaient probablement capables de tolérer des taux relativement bas d’oxygène. L’ensemble du registre fossile de la Famille des Tetraodontidae est discuté.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Teleostei, Tetraodontidae, Archaeotetraodon, New species, Paleoecology, Fossil record
Mots clés : Teleostei, Tetraodontidae, Archaeotetraodon, Nouvelle espèce, Paléoécologie, Registre fossile
Plan
Corresponding editor: Gilles Escarguel. |
Vol 43 - N° 3
P. 283-304 - mai 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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