Le frottis cervico-utérin est une terre de contraste : 50 % des patientes ayant un cancer n’ont pas bénéficié de frottis dans les 3 ans précédant le diagnostic et une bonne partie des patientes suivies ont, par excès, un frottis annuel. Pourtant, il existe une logique et une méthode, directement liées à l’histoire de cette maladie et au papillomavirus (HPV). La loi Hôpital, santé, patients et territoire (HPST) ouvre ce dépistage aux sages-femmes en dehors de la grossesse et améliore la couverture du dépistage qui, aujourd’hui, n’est que de 60 %. L’occasion de rationaliser une action de santé publique.