Recommandations pour la prise en charge rééducative de l’incontinence urinaire non neurologique de la femme - 19/04/10
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Résumé |
La rééducation périnéale sera prescrite en première intention chez une femme présentant une incontinence urinaire d’effort, en particulier s’il s’agit d’une incontinence urinaire du premier degré sans prolapsus, avec un testing périnéal de mauvaise qualité et/ou une inversion de commande périnéale.
Une prescription de 15 séances doit suffire pour évaluer les possibilités d’amélioration de l’incontinence. On prolongera les séances si la patiente a l’impression de progresser avec un résultat encore insuffisant. Sans amélioration, malgré une rééducation bien conduite, on peut se poser la question de la poursuite de la rééducation. Actuellement, les thérapeutes sont maîtres du nombre de séances. Ils sont plus aptes à savoir s’il faut poursuivre les séances. Ils doivent envoyer un rapport au médecin prescripteur. Cette rééducation est du domaine des kinésithérapeutes. Les sages-femmes peuvent prendre en charge le post-partum.
Par contre, on sait l’importance de la prise en charge personnelle pour le résultat et le maintien de cette prise en charge. Parfois, il est bon de refaire quelques séances à distance des premières pour vérifier les acquisitions et redonner une nouvelle « impulsion » à la patiente dans sa prise en charge personnelle.
Il est impossible de substituer le travail du thérapeute à de l’électrostimulation à domicile. En effet, il faut une prise en charge très globale où le thérapeute a toute sa place. En l’absence d’efficacité démontrée à ce jour, les sondes d’électrostimulation auto-administrées ne sont pas recommandées.
Dans l’incontinence par urgenturie, l’approche rééducative sera utilisée parallèlement à la prescription des anticholinergiques avec une prise en charge comportementale et un travail du bio feed-back vésical. On pourra par ailleurs au cours de la séance faire un temps d’électrostimulation à basse fréquence. Une dizaine de séances de départ sont suffisantes.
Dans tous les cas, la prise en charge rééducative, doit s’envisager dans une approche multidisciplinaire à intégrer dans une prise en charge médicale et/ou chirurgicale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Pelvic floor rehabilitation is prescribed as first-line treatment for women with stress urinary incontinence, particularly in cases of urinary incontinence with no first-degree uterine prolapse, with poor-quality perineal testing results or inverted perineal command.
Prescription of 15 sessions should suffice to evaluate the possibilities of improving the incontinence. The sessions can be continued if the patient feels she is progressing but has not reached sufficient results. With no progression despite properly conducted rehabilitation, the question of whether to continue the physical therapy arises. Currently, therapists determine the number of sessions. They are better apt to know whether sessions should be pursued and should relay a report to the prescribing physician. This type of rehabilitation is within the domain of physical therapists. Midwives can be responsible for postpartum rehabilitation.
On the other hand, the importance of the patient’s role in the results and their maintenance is well known. Occasionally a few sessions some time after the initial sessions can serve to verify the acquisitions and motivate the patient in her personal contribution to this rehabilitation.
The work of the physical therapist cannot be substituted with Keat-type home electrostimulation. The physical therapist plays an important role in the overall management of this condition. Currently, in absence of demonstrated efficacy, self-administration of electrostimulation is not recommended.
In urge incontinence, the rehabilitation approach will be used concomitantly with prescription of anticholergics with behavioral therapy and bladder biofeedback work. In addition, low-frequency electrostimulation can be done during the session. Starting with 10-12 sessions is sufficient.
In all cases, rehabilitation should take a multidisciplinary approach and be integrated into a medical and/or surgical management plan.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Incontinence urinaire, Traitement, Rééducation
Keywords : Urinary incontinence, Treatment, Rehabilitation
Plan
Vol 20 - N° S2
P. S104-S108 - février 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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