La littérature est très riche sur le thème de la rééducation de l’hémiplégie. Les notions d’intensité et de répétition fleurissent à tous les coins de page : les techniques « modernes » sont (entre autres) basées sur un principe d’entraînement et de (ré)apprentissage. Le kinésithérapeute dispose maintenant d’un large panel d’outils, mais la pensée actuelle tend à dire que ce n’est pas tant la technique qui serait efficace mais la façon dont on la délivre (revue de littérature de Langhorne et al. citée par JP Regnaux sur actukine.com du 22 septembre 2009). Ces techniques s’appuient sur le phénomène de neuroplasticité, leurs effets continuent de faire l’objet de recherches et il reste de nombreuses interrogations, notamment en matière de posologie. L’hémiplégie reste la première cause de handicap en France et, à la sortie de l’hôpital ou du centre de rééducation, la récupération fonctionnelle n’est pas toujours complète. Elle peut se poursuivre pendant des années grâce à l’intervention des kinésithérapeutes libéraux.