Chronicité de la consommation de médicaments psychotropes dans la main-d’œuvre canadienne : quelle est la contribution de la profession et des conditions de l’organisation du travail ? - 15/04/10
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Abstract |
Background |
This study aims to better understand the contributions of occupation and work organization conditions to the development of chronic psychotropic drugs use among workers in Canada.
Methods |
The study is based on a secondary analysis of the longitudinal data of the National Population Health Survey (NPHS) of Statistics Canada which includes five cycles from 1994–1995 to 2002–2003. A panel of 6585 people from 15 to 55 years old and employed at cycle 1 and nested in 1413 neighbourhoods was selected. Multilevel models of regression were estimated on three levels: repeated measures (level 1=24,785 observations) were nested in the individuals (level 2=6585 individuals) and the individuals nested in the local communities (level 3=1413 neighborhoods).
Results |
The prevalence of multiple episodes (two episodes and more between cycle 1 and cycle 5) of psychotropic drugs use was 6.7% (95%CI=6.0–7.4%). Only occupation and the number of working hours showed a significant contribution. Family and individual variables like marital status and personality traits (locus of control and sense of coherence) had a significant contribution, in addition to time, gender, age, physical health, number of cigarettes and stressful childhood events.
Conclusion |
Work contributes weakly to the risk of chronic psychotropic drugs use, whereas individual characteristics make a much more important contribution to the phenomenon.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Position du problème |
Cette étude a pour objectif de mieux comprendre le rôle spécifique de la profession et des conditions de l’organisation du travail sur la chronicité de la consommation de médicaments psychotropes chez les travailleurs et travailleuses du Canada.
Méthodes |
L’étude s’appuie sur une analyse secondaire des données longitudinales de l’Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP) de Statistique Canada qui comprend cinq cycles s’étalant sur une période comprise entre 1994–1995 et 2002–2003. Un panel de 6585 personnes de 15 à 55 ans en emploi au cycle 1 a été sélectionné. Des modèles multiniveaux de régression ont été estimés sur trois niveaux : les mesures répétées (niveau 1=24785 observations) sont nichées dans les individus (niveau 2=6585 individus) et les individus nichés dans les communautés locales (niveau 3=1413 communautés).
Résultats |
La prévalence des épisodes multiples (deux épisodes et plus entre le cycle 1 et le cycle 5) de la consommation de médicaments psychotropes s’établit à 6,7 % (95 %IC=6,0–7,4 %). Seules la profession et les heures travaillées montrent une contribution significative. Les variables familiales et individuelles comme le statut marital et les traits de personnalité (centre de contrôle et sentiment de cohésion) ont une contribution significative, ainsi le temps, le genre, l’âge, la santé physique, le nombre de cigarettes et les événements stressants dans l’enfance.
Conclusion |
Le travail a une contribution faible au risque chronique de consommation des médicaments psychotropes, alors que les caractéristiques personnelles ont une contribution beaucoup plus importante sur le phénomène.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Psychotropic drugs, Demographic factors, Longitudinal studies, Multilevel analysis, Chronic illness, Mental health, Occupational health
Mots clés : Médicaments psychotropes, Facteurs démographiques, Études longitudinales, Analyse multiniveaux, Maladie chronique, Santé mentale, Santé professionnelle
Plan
Vol 58 - N° 2
P. 89-99 - avril 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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