Hémangiome infantile - 08/04/10
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Points essentiels |
L’hémangiome infantile est la tumeur la plus fréquente du nourrisson, sa physiopathologie reste encore mal connue.
L’hémangiome infantile se développe au cours des premières semaines de vie, il se constitue habituellement en 3 à 6 mois, puis régresse très lentement sur une durée de 3 à 7 ans.
Les 3/4 des hémangiomes sont de forme nodulaire et ne sont pas associés à des malformations. En revanche, les hémangiomes dits segmentaires, peuvent être associés à des anomalies du développement (syndrome PHACES et syndrome PELVIS/SACRAL).
Du fait d’une involution spontanée, la plupart des hémangiomes du nourrisson ne nécessitent pas d’intervention thérapeutique.
Dans 10 % à 15 % des cas, un traitement est nécessaire, en raison de complications : pronostic vital engagé, menace fonctionnelle, complication locale ou encore quand le risque esthétique est trop élevé à long terme.
Jusqu’à présent, le traitement proposé en première intention était la corticothérapie générale. En deuxième intention, le choix se portait sur l’interféron ou la vincristine. L’efficacité du propranolol, bêta-bloquant non cardio-sélectif, a été récemment rapportée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Key points |
Infantile hemangioma is the most common tumor in children, but its pathophysiology is still not well understood.
Infantile hemangioma develops during the first weeks of life, usually builds up over 3 to 6 months, and then regresses very slowly over a period of 3 to 7 years.
Three quarters of these hemangiomas are lobular and are not associated with malformations. On the other hand, the hemangiomas referred to as segmental may be associated with developmental abnormalities (PHACES and PELVIS/SACRAL syndromes).
Because of their spontaneous involution, most infantile hemangiomas do not require therapeutic intervention.
In 10 to 15 % of cases, treatment is necessary because of complications when life or physiological functioning is threatened, or there are local complications or the long-term esthetic risk is too high.
Until now, the standard first-line treatment has been general corticosteroid therapy. The usual choice for second-line treatment is interferon or vincristine. The efficacy of propranolol, a non-cardioselective beta-blocker, was recently reported.
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Vol 39 - N° 4
P. 499-510 - avril 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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