Pion treatment of prostate carcinoma at Paul Scherrer Institute (formerly Swiss Institute for Nuclear Research (SIN)) from 1983 to 1992 - 01/01/04
L. Wisser 1
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Résumé |
Background. - Between 1983 and 1992 a total of 55 patients suffering from prostate cancer were treated with pions (pi-mesons) at the Paul Scherrer Institute in Villigen, Switzerland. This form of therapy was used at only three centers world wide on 245 patients with this diagnosis. Since the last project in Vancouver, Canada, was closed in 1994, this form of therapy has been relegated to the realm of history.
Methods. - In a retrospective analysis, the data of 49 of the 55 patients, that was qualified for evaluation was brought up-to-date and evaluated. Median and mean age at the time of therapy was 65 years. Advanced stage tumors were overly represented, in respect to T-stages (35/49 stage T3 and T4) and differentiation (11/49 G1). The treatment volumes were between 67 and 1330 cm3, and the mean delivered dose was 32.2 pion-Gray. Survival probability, the probability of metastases and the local control rate were calculated according to Kaplan-Meier.
Results. - Seven of the 49 patients had already been diagnosed with metastatic disease before treatment began, 16 developed metastases during the follow-up observation period. Local control after 2 years was 89%, and after 5 years 83%. The survival rate after 2 years was 87%, and 66% after 5 years, excluding non-tumor related deaths. The rate of late toxicity was acceptable.
Conclusions. - Seen in retrospect, pion treatment of prostate carcinoma proved to be an effective form of therapy with a low rate of late toxicity. But, in comparison to the possibilities offered by modern conventional radiation therapy, this method would certainly not be today's first choice.
Résumé |
Objectif de l'étude. - Entre 1983 et 1992, 55 patients atteints d'un cancer de la prostate ont été traités par faisceau de pions (mésons-pi) à l'institut Paul Scherrer de Villigen, Suisse. La méthode n'a été utilisée que pour traiter 245 patients atteints de cette tumeur, dans au total trois centres dans le monde. Après la fin du dernier projet, celui de Vancouver (Canada), en 1994, l'irradiation par faisceau de pions est devenue une méthode historique.
Patients et méthodes. - Les dossiers de 49 des 55 patients traités ont été actualisés et analysés rétrospectivement. L'âge moyen était 65 ans au moment du traitement. La plupart des tumeurs étaient localement évoluées (35/49 de stade T3 ou T4, seulement 11/49 grade 1). Les volumes traités étaient de 67 à 1330 cm3 et la dose moyenne de 32.2 pion-Gray. La probabilité de survie, la probabilité de dissémination métastatique et le taux du contrôle local ont été calculés selon la méthode de Kaplan-Meier.
Résultats. - Sept patients sur 49 étaient atteints de métastases avant le début du traitement et 16 par la suite. Le taux de contrôl local 2 ans était de 89% et celui à 5 ans de 83%. Le taux de survie spécifique à 2 ans était de 87% et celui à 5 ans de 66%. Le taux des complications tardives sévères était acceptable.
Conclusion. - Cette analyse rétrospective a montré que le traitement du cancer de la prostate par pions est efficace et peu toxique. La méthode a cependant été rétrocédée au second plan par les techniques modernes de radiothérapie conformationnelle.
Mots clés : Prostate cancer ; Radiation therapy ; Hadron therapy ; Pion therapy ; Late toxicity.
Mots clés : Cancer de la prostate ; Radiothérapie ; Hadronthérapie ; Pionthérapie ; Complications tardives sévères.
Plan
Vol 8 - N° 2
P. 88-94 - avril 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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