P143 Impact de l’insulinothérapie sur le profil lipidique du diabétique de type 2 - 16/03/10
Résumé |
Objectif |
L’objectif de cette étude est de préciser l’effet de l’insulinothérapie sur la prévalence des dyslipidémies chez le diabétique de type 2.
Matériels et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective qui a intéressée 178 patients (121 femmes et 57 hommes) diabétiques de type 2 depuis en moyenne 10 ans, âgés en moyenne de 62±10 ans mis à l’insuline au cours d’une hospitalisation. Tous les patients ont eu un contrôle clinique et biologique avant la mise sous insuline et au moins trois contrôles (à 3, 6 et 12 mois) au cours de la première année suivant le début de l’insulinothérapie. Avant la mise sous insuline la glycémie est à 16,2±5,5 mmol/l, l’HbA1C moyenne est à 11,2±3,7 %, 14 % des patients ont une hypercholestérolémie (cholestérol total ≥ 5,2 mmol/l) et 16 % ont une hypertriglycéridémie (triglycérides ≥ 1,7 mmol/l).
Résultats |
On constate une amélioration significative de la glycémie à jeun et de l’HbA1C après 3 mois, 6 mois et 12 mois d’insulinothérapie (l’HbA1C est passée à 7,9±2 % à 3 mois (p=0,001), à 8,6±1,8 % à 6 mois (p=0,001), à 8,8±1,4 % à 12 mois (p=0,001). Les prévalences de l’hypercholestérolémie et de l’hypertriglycéridémie sont par contre stables sous insuline malgré l’amélioration de l’équilibre glycémique. La prévalence de l’hypercholestérolémie est de 15,2 % à 3 mois, 15 % à 6 mois et 15,7 % à 12 mois. La prévalence de l’hypertriglycéridémie est de 14,6 % à 3 mois, 14,6 % à 6 mois et 16,3 % à 12 mois.
Conclusion |
L’amélioration du contrôle glycémique s’accompagne habituellement d’un effet bénéfique sur le profil lipidique. Cependant, si la correction de l’hyperglycémie est indispensable, elle ne permet pas de normaliser complètement le bilan lipidique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 34 - N° S3
P. H82 - mars 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.