Le traitement médical du diabète type 2 vise à prévenir les complications grâce à un bon contrôle métabolique et à réduire les autres facteurs du risque cardiovasculaire. Le but de notre travail est d’évaluer l’efficacité du traitement médical qui conditionnera le pronostic ultérieur.

Étude prospective étalant sur une année et portant sur 100 patients diabétiques hospitalisés au service d’endocrinologie CHU Ibn Rochd Casablanca Maroc.

Âge moyen de nos patients est de 59 ans±10 ans. Une prédominance féminine à 85 %. La durée du diabète est 8 ans±4. L’IMC moyen est 30 kg/m². L’Hb1c moyenne est 9 %. L’HTA observé chez 36 % des cas, la dyslipidémie chez 42 % dont 18 % présentent hyperHDLémie. Le traitement antidiabétique oral est reçu en monothérapie chez 16 % (métformine chez 7 cas, sulfamide chez 5 cas, non précisé chez 4 cas), en bithérapie chez 55 % (métfomine + sulfamide chez 30 cas, métformine + acarbose chez 15 cas, sulfamide + acarbose chez 10 cas), en trithérapie chez 25 % (métformine + sulfamide + acarbose). Le traitement par statine est reçu chez 25 % des cas et le traitement antihypertenseur chez 26 %. L’évolution de l’équilibre glycémique est marquée par parfait chez 12 cas, moyen chez 27 cas et mauvais chez 61 cas dont 53 ont reçus de l’insuline.

Le diabète type 2 évolue vers la détérioration progressive de contrôle glycémique. Malgré un traitement médical adapté et un suivi régulier le traitement médical n’était efficace que chez 12 % des diabétiques type 2 ce qui conclut à la difficulté de la prise en charge thérapeutique du diabète type 2.