P115 Validation de protocoles de traitements chez les diabétiques de type 2 en Mauritanie par l’HbA1c et la GAJ - 16/03/10
Résumé |
Introduction |
La Mauritanie semble être un pays de prévalence exceptionnellement élevée de diabète de type 2, en rapport avec une forte obésité, surtout féminine (qui peut dépasser > 50 % des femmes), a cet effet, nous pouvons estimer à plus de 10 % voir plus de la population mauritanienne diabétique de type 2, et dont la prise en charge pose un problème majeur de santé publique. Le but de ce travail est d’évaluer l’efficacité de deux protocoles de traitements chez les diabétiques de types 2 mal équilibré et parfois non suivi. Le premier est l’association de l’insuline NPH + Metformine et le deuxième est l’Amarel + Metformine. Le suivi de ces patients a été effectué sur une période allant de 3 mois à 1 an 6 mois avec un dosage de l’HbA1C tous les trois mois.
Patients et méthodes |
360 patients âgés de 30 à 74 ans, sont repartis selon les protocoles en 2 groupes, 192 patients INSNPH/METF et 168 patients AMAREL/ METF. Les patients sont consultés par le même diabétologue avec une HbA1C basale effectuée dans le même laboratoire est de 7,5 % à 16 % et la GAJ étant de 1,4g/l à 4,5g/l.
Résultats |
Le groupe Ins NPH/METF, a diminuée de 0,5 % à 2 %, dans 65,6 % des cas soit 126 patients. Nous avons observé une stabilité du taux de l HbA1C chez 18,7 % des cas soit 36 patients, une normalisation et/ou diminution significative du taux de l’HbA1C (2 à 10 %) chez une faible proportion de la population étudiée soit 30 patients (15,6 %). L’autre association AMAREL/METF, HbA1C a diminué de 0,5 % à 2 % chez 57,14 % des cas soit 96 patients et une stabilité dans 25 % des cas soit 42 patients et 17,8 % des cas soit 30 patients la diminution est de 2 % à 6 %. Dans le deux groupe la fluctuation du taux de la GAJ est 0,8 à 1,6g/l.
Conclusion |
L’ancienneté du diabète, le BMI, la tolérance et l’indication de la METF, ainsi que la bonne observance du traitement sont corrélé à la diminution de l’HbA1C.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 34 - N° S3
P. H75 - mars 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.