P105 Étude INSTIGATE (Insulin titration gaining an understanding of the burden of type 2 diabetes in Europe) : résultats français après 6 mois de suivi - 16/03/10
Résumé |
Objectif |
Décrire la prise en charge de patients diabétiques de type 2 (DT2) débutant une insulinothérapie durant les 6 premiers mois : le recours aux soins médicaux et paramédicaux et l’évolution clinique.
Patients et méthodes |
Étude observationnelle réalisée chez 41 médecins français (34 diabétologues, 7 généralistes) sélectionnés par tirage au sort. 177 patients DT2 inclus pour lesquels une insulinothérapie a été débutée.
Résultats |
152 (85,9 %) patients suivis jusqu’à 6 mois. L’insulinothérapie a été majoritairement débutée par une insuline basale ou intermédiaire (80,8 % des patients), ou par des mélanges fixes (12,4 %), une insuline rapide chez 1,1 % et un schéma basal/bolus chez 5,6 %. Parmi les patients ayant une visite à 6 mois, 77,0 % des patients étaient traités par une insuline basale ou intermédiaire, par un mélange fixe (8,6 %), et 1,3 % avaient arrêté l’insuline. Après 6 mois de traitement, la dose moyenne quotidienne était de 25 UI avec les insulines basales ou intermédiaires, 44,5 UI avec les mélanges fixes. 86,2 % des patients recevaient des antidiabétiques oraux, metformine et sulfamide (31,6 %), metformine seule (14,5 %) ou sulfamides seuls (13,2 %). Le taux moyen d’HbA1c est passé de 9,58 % à 7,68 %. Les valeurs moyennes à l’inclusion et à 6 mois de la glycémie à jeun étaient 11,17 et 7,60 mmol/l. Le poids moyen a augmenté de 81,3 à 83,6kg 19,7 % des patients ont rapporté des épisodes hypoglycémiques au cours des 3 mois précédents. 98,0 % des patients réalisaient des autocontrôles glycémiques, 16,0 fois par semaine en moyenne. Au cours des 6 mois suivant l’initiation de l’insulinothérapie, 81,6 % des patients ont consulté un médecin généraliste, 71,1 % un diabétologue et 14,5 % ont été hospitalisés pour le diabète (durée médiane 3,0 jours).
Conclusion |
Dans cette étude, l’insulinothérapie était le plus souvent débutée par une insuline basale, n’était que rarement modifiée dans les 6 mois suivant l’instauration. Le niveau d’HbA1c s’est amélioré mais reste supérieur à l’objectif de l’IDF (< 7 %). Ces résultats montrent en « vie réelle » le bénéfice de l’adjonction d’une insulinothérapie sur le contrôle glycémique chez des diabétiques de type 2 initialement mal équilibrés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 34 - N° S3
P. H73 - mars 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.