The importance of local mean time in remote sensing for mapping megatidal zones - 19/02/10
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Abstract |
The local mean time is rarely debated in applied remote sensing, although it is a key parameter, especially for the geological mapping of coastal areas with high tidal ranges. French test sites are used to illustrate the role of this parameter. Depending from location and for an average time of acquisition of 11:00 UTC, the exposed tidal flat ranges from 55% (Baie des Veys), 80% (Mont Saint-Michel) to 100% (Cap-Ferret). Eight multisource satellite images were used in the Mont Saint-Michel Bay to draw the limit of the sea and evaluate the corresponding tidal flat’s surfaces for various times of acquisition. The relation emphasizes some geometrical properties of the lower part of the intertidal zone. A NW–SE profile allows one to identify a distal part with a slope of 0.2% and a proximal part with a slope of only 0.06%. JERS 1-OPS and ALOS-AVNIR-2 data have been also compared to evaluate the progression of the halophytic vegetation, covering more than 6km2 between 1992 and 2007. From a methodological point of view, the ALOS-AVNIR-2 acquired on October 2007 is the first satellite data covering the Mont Saint-Michel Bay with a water elevation of only 2.56m, i.e. a tidal flat free of water over 80% of its surface.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
L’heure de la prise de vue des données spatiales est un paramètre peu étudié qui joue pourtant un rôle considérable, notamment dans le cas de la cartographie géologique des espaces intertidaux. À partir de sites littoraux français, il est montré que les satellites héliosynchrones qui enregistrent leurs images vers 11:00 UTC ne sont pas adaptés aux meilleures acquisitions en Manche (Baie des Veys, Baie du Mont Saint-Michel), alors qu’ils conviennent mieux sur le littoral atlantique, au Cap-Ferret. Sur l’exemple de la Baie du Mont Saint-Michel, les limites instantanées de la mer, définies à partir d’images spatiales d’archives, aident à restituer la superficie de l’estran pour différentes hauteurs d’eau. Les mêmes données caractérisent très précisément la forme de l’estran suivant son allongement NW–SE, marquée par une pente de 0,06 % dans la partie proximale, de 0,2 % dans la partie distale. Deux images acquises par des satellites de la JAXA, l’agence spatiale japonaise, l’une le 29 juillet 1992 (JERS 1-OPS), l’autre le 24 octobre 2007 (ALOS AVNIR-2) sont utilisées pour caractériser certains changements, qui concernent surtout la progression de la végétation du schorre dans la Baie du Mont Saint-Michel. Celle-ci est de plus de 6 km2 en 15 ans, confirmant une tendance générale connue depuis l’achèvement de la poldérisation (1930) et dont le rythme varie en fonction du lieu et du temps considéré. D’un point de vue méthodologique, l’image ALOS est la première image multispectrale acquise sur la baie depuis 1972, avec une hauteur d’eau de seulement 2,56 m, soit un estran dégagé sur 80 % de sa superficie, exactement à l’étale de basse mer.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Sun-synchronous, Tidal flat, JERS, ALOS, Mont Saint-Michel bay, Cap Ferret, Baie des Veys, France
Mots clés : Héliosynchrone, Estran, JERS, ALOS, Baie du Mont Saint-Michel, Cap Ferret, Baie des Veys, France
Plan
Vol 342 - N° 1
P. 11-18 - janvier 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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