Clinical and metabolic characteristics of patients with latent autoimmune diabetes in adults (LADA): Absence of rapid beta-cell loss in patients with tight metabolic control - 16/02/10
Abstract |
Aim and methods |
The present study compared the clinical and metabolic characteristics of latent autoimmune diabetes in adults (LADA) with type 2 diabetes, as well as the residual beta-cell function and progression to insulin treatment, over a 2-year follow-up period, of antibody (Ab)-positive and Ab-negative patients who achieved tight glycaemic control (HbA1c 7.0±0.8% and 6.5±0.9%, respectively, at the time of entry into the study).
Results |
Glutamic acid decarboxylase antibodies (GADA) and/or islet cell antibodies (ICA) were detected in 10% of patients presenting with non-insulin-dependent diabetes. Around half of Ab-positive patients required insulin treatment during the follow-up. Ab-positive patients displayed lower stimulated C-peptide levels both at entry and during the follow-up compared with Ab-negative patients, although no significant decline in C-peptide levels was observed in either subgroup over two years. Nevertheless, Ab-positive patients progressed more frequently to insulin treatment, and stimulated C-peptide tended to decrease in LADA patients who subsequently required insulin, whereas it remained stable in those who were non-insulin-dependent. In those who progressed, the trend towards C-peptide decline persisted even after starting insulin treatment.
Conclusion |
LADA patients demonstrate lower residual beta-cell function than do type 2 diabetes patients. However, those who achieve tight metabolic control do not present with a rapid decline in beta-cell function. Further studies are needed to determine the optimal treatment strategy in such patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs et méthodes |
Nous avons (1) comparé les caractéristiques cliniques et métaboliques de patients ayant un diabète de type 1 lent et de patients diabétiques de type 2 et (2) étudié prospectivement sur deux ans l’insulinosécrétion résiduelle et l’évolution vers l’insulinorequérance de patients ayant ou non des autoanticorps et ayant un diabète bien contrôlé (HbA1c initiale 7,0±0,8 % et 6,5±0,9 %, respectivement).
Résultats |
Dix pour cent des diabétiques non insulinodépendants inclus avaient des anticorps (Ac) anti-GAD et/ou des ICA. La moitié des patients Ac positifs ont nécessité une insulinothérapie au cours du suivi. Le peptide C stimulé était plus bas chez les patients Ac positifs que chez les patients Ac négatifs, mais dans aucun des deux sous-groupes, nous n’avons observé de décroissance significative du peptide C au cours du suivi de deux ans. Les patients Ac positifs ont nécessité plus fréquemment une insulinothérapie et le peptide C tendait à décroître chez les patients évoluant vers l’insulinorequérance, tandis qu’il restait stable chez ceux restant non insulinodépendants. Chez les patients insulinorequérants, la tendance à la décroissance du peptide C persistait après initiation de l’insuline.
Conclusion |
Les diabétiques de type 1 lent ont une insulinosécrétion résiduelle plus faible que les diabétiques de type 2. Néanmoins, lorsque le diabète est bien équilibré, on n’observe pas de décroissance rapide de l’insulinosécrétion. La stratégie thérapeutique optimale chez ces patients reste à définir.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : LADA, Insulin secretion, C-peptide
Mots clés : Diabète de type 1 lent, Insulinosécrétion, Peptide C
Plan
Vol 36 - N° 1
P. 64-70 - février 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.