Devenir des fractures fémorales périprothétiques de type C traitées par plaque à vis bloquées. Évaluation au recul moyen de 2,5 ans - 16/02/10
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Résumé |
Fondement |
Les fractures fémorales périprothétiques de type C posent des problèmes de fixation liés à la longueur de l’extension de la fracture et à la qualité du stock osseux.
Objectif |
Les auteurs rapportent une série continue et prospective de fractures fémorales périprothétiques de type C afin d’évaluer la tenue mécanique de l’implant fémoral et le devenir clinique à moyen terme.
Patients et méthode |
Entre avril 2004 et novembre 2006, nous avons traité 17 patients (15 femmes, deux hommes) présentant une fracture sur prothèse de hanche (12 cas), entre prothèse de hanche et de genou (un cas), sur une prothèse de genou (quatre cas). Tous les implants étaient bien fixés au moment de la fracture. L’âge moyen était de 76,7 ans (39–93 ans). L’ostéosynthèse a été effectuée avec une plaque à vis bloquée LCP (Synthes™) pontant le matériel en place afin d’éviter une zone de faiblesse. Le protocole de rééducation consistait en une remise en charge autant que possible.
Résultats |
Le recul moyen de la série était de 31,5 mois (4–51). Nous avons observé quatre décès au cours du suivi. Une chirurgie mini-invasive a été réalisée 15 fois. La remise en charge totale a été possible immédiatement dix fois, un appui partiel à 20kg trois fois et sans appui jusqu’à six semaines quatre fois. Nous déplorons deux infections et une complication mécanique à type de « pliage » de plaque secondaire à une chute. La consolidation a été obtenue dans tous les cas avec l’apparition d’un cal dès la sixième semaine.
Discussion |
La technique utilisée allie le principe de l’ostéosynthèse à foyer fermé avec conservation de l’hématome fracturaire à la stabilité du matériel. En effet, les vis bloquées à la plaque permettent la réalisation d’un « fixateur interne » avec une stabilité accrue suffisante pour permettre une remise en charge précoce sans risquer de perte d’axe secondaire. Malgré cette rigidité accrue, nous n’avons pas observé de contrainte particulière sur les implants fémoraux. Nous recommandons le pontage de l’implant et un verrouillage espacé pour une meilleure répartition des contraintes lors de la remise en charge. Ce matériel avec, si possible, mise en place par voie d’abord réduite semble adapté aux fractures fémorales périprothétiques surtout chez la personne âgée.
Niveau de preuve |
IV prospective non comparative.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Fracture du fémur, Plaque à vis bloquées, Fracture périprothétique, Chirurgie mini-invasive
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 96 - N° 1
P. 42-47 - février 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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