Effect of gastric bypass surgery on the incretins - 02/02/10
Abstract |
Aims |
Our studies were designed to understand the role of the gut hormones incretins GLP-1 and GIP on diabetes remission after gastric bypass surgery (GBP).
Methods |
Morbidly obese patients with type 2 diabetes (T2DM) were studied before and 1, 6, 12, 24 and 36 months after GBP. A matched group of patients were studied before and after a diet-induced 10kg weight loss, equivalent to the weight loss 1 month after GBP. All patients underwent an oral glucose tolerance test and an isoglycaemic glucose intravenous challenge to measure the incretin effect.
Results |
Post-prandial GLP-1 and GIP levels increase after GBP and the incretin effect on insulin secretion normalizes to the level of non diabetic controls. In addition, the pattern of insulin secretion in response to oral glucose changes after GBP, with recovery of the early phase, and post-prandial glucose levels decrease significantly. These changes were not seen after an equivalent weight loss by diet. The changes in incretin levels and effect observed at 1 month are long lasting and persist up to 3 years after the surgery. The improved insulin release and glucose tolerance after GBP were shown by others to be blocked by the administration of a GLP-1 antagonist in rodents, demonstrating that these metabolic changes are, in part, GLP-1 dependent.
Conclusion |
Although sustained and significant weight loss is likely to be the key mediator of diabetes remission after GBP, the changes of incretins improve the early phase of insulin secretion and post-prandial glucose levels, and contribute to the better glucose tolerance.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Les études que nous avons menées avaient pour but de comprendre le rôle des incrétines GLP-1 et GIP dans la rémission du diabète après chirurgie bariatrique (GBP).
Méthodes |
Des patients atteints d’obésité morbide et de diabète de type 2 (DT2) ont été étudiés avant puis 1, 6, 12, 24, 26 mois après GBP. Un groupe de patients comparables a été étudié avant et après un régime alimentaire, après une perte de poids de 10kg équivalente à celle observée 1 mois après GBP. Chez tous les participants a été réalisé un test d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) suivi par un test intraveneux isoglycémique pour évaluer l’effet incrétine.
Résultats |
Les concentrations plasmatiques post-prandiales d’incrétines étaient plus élevées après bypass, avec normalisation de l’effet incrétine sur l’insulinosécrétion. De plus, la courbe de sécrétion d’insuline se normalisait après bypass avec restauration de la phase rapide, et diminution de la glycémie post-prandiale. Ces modifications n’ont pas été observées après une perte de poids équivalente obtenue grâce au régime alimentaire. L’augmentation des concentrations plasmatiques d’incrétines et de leur effet sur l’insulinosécrétion, observée 1 mois après chirurgie bypass persiste jusqu’à 3 ans après chirurgie. D’autres auteurs ont montré que l’amélioration de l’insulinosécrétion et de la tolérance au glucose après bypass était bloquée par l’administration d’un antagoniste de la GLP-1 chez le rat, preuve que ces modifications métaboliques dépendent, en partie, du GLP-1.
Conclusion |
Bien que la perte de poids massive et durable joue probablement un rôle essentiel dans la rémission du diabète après bypass, les modifications des incrétines améliorent la phase rapide de l’insulinosécretion, diminuent la glycémie post-prandiale et contribuent à l’équilibre glycémique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : GLP-1, GIP, Incretin effect, Diabetes, gastric bypass, Review
Mots clés : GLP-1, GIP, effet incrétine, Diabète, Chirurgie bariatrique, Revue générale
Plan
Vol 35 - N° 6P2
P. 513-517 - décembre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.