Effets indésirables des traitements antirétroviraux - 01/01/01
François Bricaire : Professeur des Universités, chef de service, praticien hospitalier
Service des maladies infectieuses, parasitaires, tropicales et santé publique, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 47-83, boulevard de l'Hôpital, 75651 Paris cedex 13 France
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Les molécules antirétrovirales ont démontré leur efficacité dans la prise en charge thérapeutique des patients infectés par le virus de l'immunodéficience humaine. Celles-ci s'accompagnent fréquemment d'effets indésirables. Ceux-ci peuvent avoir une traduction biologique et/ou clinique, peuvent survenir précocement après l'introduction du traitement ou à plus long terme, peuvent être bénins ou entraîner un pronostic vital, et peuvent être en rapport soit avec une molécule, soit avec une famille de molécules.
Il est estimé que la majorité des manifestations indésirables observées avec les analogues nucléosidiques de la transcriptase inverse appartiennent au cadre des cytopathies mitochondriales. Pour les analogues non nucléosidiques de la transcriptase inverse, les effets secondaires les plus fréquents sont cutanés et hépatiques. Pour les inhibiteurs de protéase, les troubles digestifs et à plus long terme les lipodystrophies sont fréquemment observés. L'une des principales conséquences des effets indésirables modérés est un manque de compliance pouvant se traduire par un échec thérapeutique lié à l'émergence de virus résistants aux antirétroviraux.
Mots-clés : traitements antirétroviraux, effets indésirables, cytopathie mitochondriale, lipodystrophie
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