Mieux intégrer l’échographie thoracique dans la démarche diagnostique des affections thoraciques.

Etude prospective basée sur la corrélation entre la radiographie simple et l’échographie thoracique à travers une série de 80 patients suivis pour une affection thoracique. L’âge de nos malades variait entre 1 mois et 17 ans.

Soixante trois pour cent des patients présentait une opacité pleuro-parenchymateuse dont 72% sont d’origine infectieuse et 28% d’origine tumorale. L’élargissement médiastinal présentait 23% des cas, la pathologie diaphragmatique présentait 6% des cas et l’atteinte pariétale 6% des cas. L’échographie thoracique est supérieure à la radiographie standard pour identifier un épanchement pleural, sa nature et la mise en évidence de cloisons. Au niveau parenchymateux, l’échographie thoracique contrairement au cliché thoracique permet le diagnostic différentiel entre une pneumopathie ronde et une lésion tumorale. Elle permet d’affirmer mieux qu’un cliché thoracique l’origine médiastinale d’une opacité, de la distinguer d’une opacité pleurale et de définir sa nature solide ou kystique. Enfin, l’échographie est plus sensible pour apprécier la topographie pariétale d’une lésion qui refoule ou envahit la plèvre.

L’échographie permet dans de nombreuses situations de parvenir au diagnostic d’une lésion thoracique à un moindre côut financier et sans irradiation supplémentaire.