La résection incomplète des tumeurs rectales demeure la principale cause des récidives locorégionales du cancer du rectum. L’objectif de ce travail est de montrer l’intérêt de l’IRM pelvienne avec antenne de surface en réseau phase dans le bilan pré-thérapeutique du cancer du rectum ainsi que son rôle dans le stagging T, N et dans la prédiction de la marge circonférencielle radiaire. Discuter les indications de l’IRM ; la technique de l’examen et les séquences à réaliser et enfin proposer un compte rendu radiologique type d’une IRM rectale.

On a revu les dossiers 30 cas de cancer du rectum, ayant eu une IRM pelvienne avec antenne de surface en réseau phase pré thérapeutique, et un examen anatomo-pathologique de la pièce opératoire.

On a noté une bonne corrélation radiologique et histologique dans la majorité des cas dans la prédiction du stade tumoral, la marge circonférencielle radiaire et l’extension à l’appareil sphincte-rien. L’IRM avait une sensibilité et une spécificité moindre dans l’étude de l’extension ganglionnaire.

L’IRM pelvienne avec antenne de surface en réseau phase est l’examen de choix pour le bilan d’extension locorégionale essentiellement pour les tumeurs rectales évoluées T3 ou T4 pour déterminer la marge de résection circonférencielle et pour les tumeurs du bas rectum en précisant l’extension à l’appareil sphinctérien. Les limites de cette technique sont l’étude de l’extension ganglionnaire et l’interprétation de la réaction desmoplastique.