AGU-WS-8 Nephropathie au lithium : quand l’IRM peut eviter une biopsie renale - 30/01/10
Résumé |
Objectifs |
Rappeler l’aspect caractéristique IRM de la néphropathie chronique au Lithium et sa spécificité en cas de néphrite interstitielle chronique. Montrer la corrélation entre l’aspect IRM et anatomopathologique.
Matériels et méthodes |
Découverte d’une insuffisance rénale chronique interstitielle chez 6 patients, sans protéinurie ni sédiment uri-naire. Une IRM rénale est réalisée avant éventuelle biopsie devant les antécédents de traitement chronique au Lithium. Un seul patient sera biopsié car une atypique protéinurie est apparue.
Résultats |
Les séquences très pondérées T2, type Single-shot, montrent chez tous les patients un aspect caractéristique de néphropathie au Lithium avec de multiples microkystes de 1 à 2mm touchant la corticale et la médullaire, en nombre variable, disséminés sur la totalité du parenchyme rénal, évitant la biopsie dans ce contexte typique. L’injection de gadolinium semble superflue voire discutable. La biopsie rénale montre l’excellente corrélation entre l’aspect IRM et anatomopathologique. Les microkystes visibles à l’IRM correspondent à des ectasies microkystiques des tubules rénaux, sièges de l’atteinte au Lithium.
Conclusion |
L’IRM, en séquence très pondérée T2, suffit au diagnostique de néphropathie chronique interstitielle au Lithium dans un contexte caractéristique, évitant la réalisation de biopsies, grâce à une bonne corrélation entre l’aspect IRM et anatomopathologique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Rein, maladie du parenchyme, IRM
Vol 90 - N° 10
P. 1507 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.