AGF-WS-18 Tumeurs ovariennes primitives non epitheliales : aspects en imagerie - 30/01/10
Résumé |
Objectifs |
Illustrer à travers une série de 25 cas les aspects en imagerie des tumeurs ovariennes non épithéliales.
Matériels et méthodes |
Etude rétrospective d’observations radio-cliniques de patientes âgées de 15 à 65 ans explorées dans notre institution pour masse pelvienne (n=21), tableau aigu de torsion ou hémorragie (5 cas), 2 femmes étaient enceintes au moment du diagnostic. Explorations morphologiques par échographie abdomino-pelvienne (25 P), TDM et IRM 10 chacune. Les marqueurs tumoraux ont été demandés pour 10 patientes. Le diagnostic anatomopatholo-gique a été fait sur pièce de résection chirurgicale.
Résultats |
Les tumeurs germinales illustrées comprennent le tératome kystique mature (n=12), le goitre (n=2), une tumeur carcinoïde (n=1), des tumeurs germinales malignes (n=5) ; pour les tumeurs du stroma et des cordons sexuels (n=6). Si de part sa composition, le TKM est facile à reconnaître en imagerie en coupes (IRM++), les tumeurs germinales malignes sont caractérisées par une composante tissulaire prédominante hétérogène, la TDM et l’IRM permettent d’évoquer la malignité et un bilan d’extension tumoral. La tumeur de la granulosa peut être reconnue en IRM par son aspect multiloculaire à cloisons épaisses et ses remaniements hémorragiques avec ou sans épaississement de l’endomètre et enfin le fibrome par son signal fibreux en hyposignal franc T2.
Conclusion |
L’imagerie et particulièrement l’IRM permet une caractérisation de certaines tumeurs germinales et du stroma et surtout d’évoquer la malignité et dans ce cas faire le bilan d’extension tumorale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ovaires, tumeur
Vol 90 - N° 10
P. 1505 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.