AGF-WS-12 Aspect des prises de contraste dynamiques en IRM 3T des polypes de l’endometre - 30/01/10
Résumé |
Objectifs |
Déterminer l’aspect des prises de contraste en IRM 3T des polypes de l’endomètre en les comparant à ceux des cancers de l’endomètre et des myomes endocavitaires.
Matériels et méthodes |
Deux cent soixante dix-neuf examens d’IRM gynécologiques ont été pratiqués selon un protocole strict contenant des séquences en T1, en T2, en TIFS et une séquence LAVA 3D aux phases 0 seconde, 25 secondes, 70 secondes, 125 secondes et 240 secondes. Parmi le matériel vérifié chirurgicalement, nous avons retenu pour cette étude : 10 polypes de l’endomètre, 8 cancers de l’endomètre et 13 myomes utérins sous-muqueux ou endocavitaires.
Résultats |
En T2 l’endomètre est la structure la plus hyperintense suivi du polype, du cancer et du myome. En T1 et TIFS, ces structures ont un signal comparable. Après injection, le myome prend le plus le contraste, suivi du myomètre interne, ensuite du cancer et du polype qui sont très proches, et finalement de l’endomètre normal. Le contraste optimal entre polype et endomètre normal est à la phase de 70 secondes (p<0,05).
Conclusion |
Sur la séquence LAVA, le contraste optimal pour la détection des polypes est à la phase de 70 secondes. Cependant l’IRM dynamique n’apporte pas d’éléments supplémentaires pour différencier polype de cancer.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Utérus, tumeur bénigne
Vol 90 - N° 10
P. 1503 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.