Imagerie des lesions kystiques et pseudo-kystiques peritoneales - 30/01/10
Résumé |
Objectifs |
Connaître les données épidémiologiques, histologiques et la sémiologie radiologique de ces lésions.
Connaître gamme et arbre diagnostique.
Messages à retenir |
Eliminer en premier les lésions kystiques non péritonéales.
Les faux kystes pancréatiques sont les lésions les plus fréquentes.
Distinguer les lésions uni ou multiloculées, uni ou multi focales, liquidiennes pures ou mixtes tissulaires et liquidiennes.
Résumé |
L’imagerie élimine en premier lieu les lésions-sous péritonéales (ovariennes) et rétropéritonéales (rénales, surrénaliennes ou pancréatiques). La fréquence relative d’une lésion est fonction du sexe, de l’âge, des antécédents. Un lymphangiome kystique ou une duplication digestive seront évoqués lors de la découverte d’une lésion liquidienne chez un enfant, le premier étant volontiers multiloculé, le second uniloculé à paroi stratifiée. Un mésothéliome kystique bénin sera plutôt multiloculé à paroi fine, parfois multifocal, de localisation préférentiellement pelvienne chez la femme. Des antécédents de pancréatite chronique, ou d’infection péritoneale chronique (tuberculose) orienteront vers un pseudokyste. La présence de lésions kystiques hépatospléniques associées orienteront vers une hydatidose péritonéae. La localisation spécifique d’un kyste de l’ouraque orientera le diagnostic. Un contingent tissulaire associé à une lésion liquidienne péritoneale fera évoquer une tumeur nécrosée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Péritoine, kyste
Vol 90 - N° 10
P. 1484 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.