Perfusion en mosaïque et verre depoli en mosaïque : que faut-il savoir ? - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Savoir différencier une perfusion en mosaïque d’un verre dépoli en mosaïque.
Connaître toutes les variantes de la perfusion en mosaïque.
Connaître les causes de la perfusion en mosaïque.
Connaître les techniques du post-processing pour mieux caractériser une perfusion en mosaïque.
Messages à retenir |
La perfusion en mosaïque est définie par une hétérogénéité des densités pulmonaires liées à des hétérogénéités de perfusion pulmonaire.
Les zones hyperdenses sont les zones saines (redistribution vascu-laire), et les zones hypodenses sont les zones pathologiques.
La perfusion en mosaïque peut être en rapport avec une pathologie bronchiolaire ou une pathologie vasculaire artérielle pulmonaire.
L’existence d’une dilatation des artères pulmonaires proximales est le meilleur signe pour reconnaître l’origine vasculaire d’une perfusion en mosaïque.
Résumé |
Verre dépoli en mosaïque et perfusion en mosaïque se traduisent par des hétérogénéités de densité au sein du parenchyme pulmonaire. Ces deux entités ont des valeurs diagnostiques tout à fait différentes. La différence sémiologique essentielle entre les deux aspects est basée sur l’analyse de la taille et la profusion des vaisseaux pulmonaires. Un verre dépoli en mosaïque, dont la vascularisation pulmonaire est uniforme quelle que soit la densité du parenchyme pulmonaire, traduit une pathologie infiltrante aiguë, subaiguë ou chronique. Dans la perfusion en mosaïque, les hétérogénéités de densité sont liées à des hétérogénéités de perfusion pulmonaire. L’augmentation du flux sanguin capillaire des zones hyperdenses est le reflet d’une redistribution vasculaire vers les territoires sains, tandis que les zones pathologiques sont le siège d’une hypoperfusion. La perfusion en mosaïque peut être rencontrée en cas d’atteinte des bronchioles terminales, en particulier au cours de la bronchiolite constrictive, d’un asthme persistant ou de la pneumonie d’hypersensibilité. La perfusion en mosaïque peut aussi être secondaire à une cause vasculaire primitive comme le cœur pulmonaire chronique post-embolique. Une dilatation importante des artères pulmonaires proximales est le meilleur argument scanographique pour identifier une cause vasculaire primitive à l’origine d’une perfusion en mosaïque.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Poumons, maladie du parenchyme, Scanographie, maladie du parenchyme, Poumons, perfusion
Vol 90 - N° 10
P. 1441 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.