Connaître les spécificités techniques de l’application de la diffusion dans le pelvis féminin.

Faire le point sur les applications actuelles de ce nouvel outil pour l’exploration de la pathologie gynécologique pelvienne.

Les séquences de diffusion sont utilisées en pondération b 10000 et en complément des séquences morphologiques classiques (T2, Tl avec injection dynamique de gadolinium).

L’IRM de diffusion optimise la détection des lésions tumorales utérines de petite taille.

Pour l’analyse des tumeurs ovariennes complexes, l’absence d’hyper-signal en bl000 de la portion solide a une excellente valeur prédictive positive en faveur de la bénignité.

Elle pourrait être utile pour le suivi précoce sous traitement par radio et chimiothérapie.

Avec les progrès des techniques en IRM (imagerie parallèle et nouvelles antennes phased array), l’imagerie de diffusion a pu être utilisée en imagerie du pelvis féminin. Cette technique a montré son intérêt dans l’optimisation de la détection tumorale (cancer du col de petite taille et nodule de carcinose péritonéale) ou plus récemment pour le bilan de l’extension tumorale notamment par le biais d’antennes dédiées pour les cancers du col utérin. Cette technique a également une excellente valeur prédictive positive en faveur de la bénignité pour caractériser les tumeurs ovariennes complexes. Elle aide également pour la caractérisation des lésions endométriales (polype / cancer de l’endomètre) lorsqu’une hystéroscopie n’est pas réalisable ou pour la différenciation entre myome et sarcome utérin. Enfin, l’IRM de diffusion serait utile pour l’évaluation d’une réponse précoce au traitement radio-chimiothérapique des tumeurs utérines et pourrait permettre de suivre la bonne évolution des myomes après embolisation.