Faut-il operer les lesions nodulaires non solides ? - 29/01/10
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Résumé |
Objectifs |
Analyser l’évolutivité des lésions nodulaires non solides persistantes.
Matériels et méthodes |
Analyse scanographique rétrospective chez 43 patients présentant 50 lésions au total dont 25 opérées, 36 nodules en verre dépoli pur et 14 mixtes. Scanners réalisés en technologie multicoupe (4 et 64 coupes par rotation) en collimation millimétrique ou infra millimétrique. Lecture sur console et mesure du plus grand diamètre des lésions. Le suivi moyen était de 19 mois dans le groupe opéré (1 à 53 mois avant chirurgie) et de 31 mois dans le groupe non opéré (2 à 72 mois).
Résultats |
Dans le groupe opéré, une composante solide s’était majorée ou était apparue dans 4 cas. Une majoration de plus de 2mm du diamètre n’avait été observée que pour 5 nodules (6 à 11mm). Vingt-trois des nodules opérés étaient malins : 6 carcinomes bron-chioloalvéolaires purs, 4 adénocarcinomes et 13 formes mixtes, tous de stade 1. Dans le groupe non opéré, seuls 4 nodules se sont majorés de plus de 2mm (5 à 10mm) avec un délai de 5 à 6 ans.
Conclusion |
Les tumeurs non solides sont peu ou non évolutives et restent de stade 1 même si la chirurgie est tardive.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Poumons, nodule, Thérapeutique, chirurgie
Vol 90 - N° 10
P. 1421 - octobre 2009 Retour au numéro
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