Apport des sequences de diffusion et de perfusion dans l’approche diagnostique des tumeurs salivaires - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Comparer l’analyse morphologique à l’analyse fonctionnelle (perfusion et diffusion) pour différencier une tumeur bénigne (notamment de Warthin) d’une tumeur maligne.
Matériels et méthodes |
Etude prospective monocentrique (juin 2003-janvier2009) de masses salivaires opérées (60 lésions parotidiennes, 3 submandibulaires) avec confrontation anatomopathologique. Quarante six lésions ont eu une séquence de diffusion dont 34 une séquence de perfusion.
Résultats |
Quatre types de courbe dynamique de rehaussement (A, B, C, D) selon le pic de réhaussement et % de lavage : diagnostic d’une tumeur bénigne (Whartin) avec sensibilité de 92% (85%), spécificité 60% (79%). Différence significative (non significative) entre adénome pléomorphe et tumeur maligne (tumeur de Warthin et tumeur maligne). L’étude du coefficient de diffusion apparent (CDA) permet, avec une limite à 1,3 10_3mm2/sec, le diagnostic de tumeur bénigne (sensibilité : 65%, spécificité : 86%) avec différence significative entre adénome pléomorphe et tumeur maligne sans différence entre tumeur de Warthin et tumeur maligne. L’association des 2 techniques n’améliore pas les résultats.
Conclusion |
Intérêt des séquences de diffusion pour le diagnostic d’une tumeur bénigne mais faible sensibilité ; intérêt de la perfusion pour le diagnostic de tumeur de Warthin (mais faible spécificité), qui ne semble cependant pas supérieur à l’étude morphologique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Glandes salivaires, technique d’exploration
Vol 90 - N° 10
P. 1418 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.