Statique pelvienne IRM au-dela de la biometrie : analyse fonctionnelle multidisciplinaire du compartiment posterieur - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Connaître les indications et les bases d’interprétation en IRM dynamique du pelvis.
Comprendre la prévalence de l’interprétation dynamique et fonctionnelle sur l’interprétation biométrique.
Savoir quel trouble statique dépister devant quel symptôme clinique, quel antécédent opératoire et quel résultat d’exploration para-clinique préalable.
Connaître les limites de l’IRM en sachant notamment déterminer le caractère pathologique ou non d’un trouble statique en IRM.
Connaître le point de vue et les attentes du chirurgien face à l’IRM.
Comprendre l’apport primordial d’une synthèse multidisciplinaire.
Messages à retenir |
Les indications de l’IRM dépendent des moyens et compétences diagnostiques en place.
L’élytrocèle se manifeste essentiellement par une colpocèle postérieure mais parfois aussi par des douleurs ou une incontinence à la différence de l’hédrocèle dont la présentation clinique est proche du prolapsus rectal.
Il est utile de connaître les différents types de prolapsus rectal (intus-susception, prolapsus interne, prolapsus intra-anal et prolapsus extériorisé), le prolapsus interne se manifestant essentiellement par une ulcération rectale. Le prolapsus extériorisé est par contre peu radio-logique.
La rectocèle est presque exclusivement découverte à l’occasion d’une constipation terminale ou d’une colpocèle postérieure.
Les anomalies fonctionnelles non symptomatiques sont nombreuses telles que le prolapsus rectal interne qui est le plus souvent asympto-matique mais aussi ou la petite rectocèle accompagnant un trouble statique pluri-compartimental.
L’interprétation dynamique et fonctionnelle prime sur les repères, mesures et classifications notamment en matière de rectocèle ou le caractère « rétentionniste » parait primordial mais aussi en matière de prolapsus rectal interne ou l’exclusion de la poche de rectocèle souvent associée semble bien corrélée au caractère pathologique.
Le prolapsus du cul-de sac de Douglas n’est pas toujours évident à mettre en évidence : la seule péritonéocèle sans contenu intestinal doit a priori être retenue comme pathologique source d’engagement intermittent ou secondaire du grêle et/ou du sigmoïde.
La rectocèle n’est pas toujours primitive, elle peut notamment se développer en post-opératoire, par exemple en amont d’une myorra-phie ou d’un sphincter.
Résumé |
L’IRM dynamique du pelvis ne doit pas être réalisée devant tout trouble de la statique pelvienne : elle trouve sa pertinence lorsque son indication est bien posée par le spécialiste d’organe et que son interprétation est réalisée en réunion multidisciplinaire, intégrée au contexte, aux antécédents, à l’examen clinique et aux explorations paracliniques complémentaires. Ceci permet une interprétation dynamique avec corrélation radio-clinique permettant de déterminer le caractère pathologique ou non des nombreuses anomalies dynamiques détectées par l’IRM, notamment au sein de ce compartiment postérieur ou la fréquence des troubles statiques asymptomatiques est particulièrement élevée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Pelvis, IRM
Vol 90 - N° 10
P. 1373 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.