Prise en charge d’un blesse de la colonne vertebrale - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Connaître la sémiologie neurologique du blessé médullaire ou d’une lésion de la queue de cheval.
Connaître la hiérarchie des examens d’imagerie et les critères d’instabilité vertébrale.
Savoir les différentes modalités du traitement et leurs objectifs.
Messages à retenir |
Un patient victime d’un traumatisme à haute énergie est suspect de lésion rachidienne jusqu’à preuve du contraire.
Le diagnostic de bénignité d’une lésion traumatique rachidienne doit être un diagnostic d’élimination.
Le bilan d’imagerie doit s’adapter au contexte traumatique.
La prise en charge chirurgicale doit se faire en centre spécialisé.
Résumé |
La gravité d’un traumatisme vertébral est liée à l’atteinte des structures qui participent à la stabilité rachidienne et à la souffrance médullaire ou radiculaire. Un blessé victime d’un traumatisme à haute énergie doit être immédiatement conditionné en maintenant l’alignement de l’axe crânio-rachidien. Les fonctions vitales vérifiées et si besoin traitées, un examen du rachis et neurologique est pratiqué. La classification ASIA est utile pour le diagnostic de gravité neurologique et le suivi. Le bilan d’imagerie comporte des radiographies standard et une tomodensitométrie. Cette dernière peut être réalisée d’emblée sur un patient polytraumatisé. La découverte de lésions osseuses ou disco-ligamentaires permet de faire le diagnostic précis de la stabilité rachidienne. La présence de fragments dans le canal vertébral ou sa déformation sont recherchées. Le traitement est fonction de la présence de signes neurologiques et de l’instabilité rachidienne immédiate ou potentielle. Il peut être fonctionnel, orthopédique ou chirurgical. Dans ce cas, la réduction vertébrale est si besoin complétée par une libération neurologique. L’intervention se termine par une ostéosynthèse rigide. Dans les lésions graves, une chirurgie circonférentielle est nécessaire dans un but neurologique et/ ou mécanique. Les patients déficitaires sont obligatoirement transférés après leur séjour en chirurgie dans un service de réadaptation fonctionnelle neurologique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Rachis, traumatisme
Vol 90 - N° 10
P. 1274 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.