Technique et resultat de l’IRM a la phase precoce de l’AVC ischemique - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Connaître la sémiologie de l’infarctus cérébral aigu en IRM.
Comprendre l’intérêt de l’imagerie cérébrale en cas de suspicion d’AIT.
Savoir proposer un protocole d’IRM adapté à l’AVC.
Messages à retenir |
L’IRM cérébrale, plus sensible et spécifique, doit être préférée au scanner chaque fois que possible.
Les protocoles d’IRM pour l’AVC doivent être rapides.
Après confirmation diagnostique, le bilan étiologique doit être rapide, quelle que soit la durée du déficit.
Résumé |
L’imagerie cérébrale est un temps essentiel de la prise en charge des patients suspects d’accident vasculaire cérébral (AVC). Aucune décision thérapeutique ne peut se prendre sans imagerie cérébrale, qui doit donc être réalisée en urgence. A la lumière de notre expérience, nous rappellerons la sémiologie des infarctus en IRM. Nous insisterons sur le fait que l’IRM : 1/ est réalisable en moins de 10 minutes ; 2/ distingue sans ambiguïté les hématomes des infarctus ; 3/ caractérise les lésion ischémiques (âge, taille, topographie) ; 4/ participe au bilan étiologique ; 5/ guide l’indication thérapeutique dans les premières heures. En cas de déficit transitoire < 24heures, une diffusion positive permet d’affirmer l’origine vasculaire du déficit chez près de la moitié des patients, et est associée à un risque élevé de récidive ischémique. La prévention d’une récidive vasculaire repose sur la mise sous antiagrégant plaquettaire puis sur le bilan étiologique rapide.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cerveau, Accident vasculaire cérébral, IRM
Vol 90 - N° 10
P. 1223 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.