Hyperprolactinemie et imagerie de la region sellaire - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Connaître les causes non tumorales d’hyperprolactinémie.
Connaître la technique d’imagerie hypophysaire.
Connaître les tumeurs de la région sellaire, leurs aspects IRM et les éléments permettant de les différencier.
Messages à retenir |
Hyperprolactinémie « tumorale » ne signifie pas prolactinome.
Parallélisme entre volume tumoral et taux d’hyperprolactinémie.
Importance de différencier en IRM, prolactinomes et autres tumeurs de la région sellaire car thérapeutiques différentes.
Résumé |
Les neuroleptiques et les antidépresseurs induisent une hyperprolactinémie. Hyperprolactinémie « tumorale »=soit hypersécrétion directe (prolactinome), soit hyperprolactinémie de dyscon-nexion par tumeur (non prolactinome) comprimant la tige pituitaire. Imagerie de référence de la région sellaire=IRM en coupes fines (Tl/ T2/T1 gadolinium). Les lésions recherchées sont : adénomes à prolactine, adénomes autres que prolactinomes, méningiomes, cranio-pharyngiomes, kystes de la poche de Rathke... Un taux de prolactine > ou < à 250 ng/ml permet de trancher entre prolactinome et autre tumeur selon le volume tumoral visualisé. En IRM, différencier adénome/méningiome est facile ; petit craniopharyngiome/adénome nécrosé est parfois impossible. Différencier les tumeurs a une incidence thérapeutique : prolactinome, traitement médical, aux tumeurs, chirurgie voie basse ou haute.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Hypophyse, dysfonctionnement
Vol 90 - N° 10
P. 1213 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.