Evaluation de la reponse therapeutique en cancerologie : l’echographie de contraste avec quantification - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Connaître les différences entre données vidéo et données linéaires brutes.
Connaître les avantages et inconvénients des différents types d’injection.
Comprendre l’intérêt de cette technique pour l’évaluation des thérapies ciblées.
Messages à retenir |
L’injection doit être réalisée en bolus pour l’évaluation des thérapies ciblées.
L’acquisition doit se faire uniquement à partir des donnée linéaires brutes.
Le calcul de différents paramètres se fait à partir d’une acquisition en modélisant les courbes de prise de contraste (TIC : time intensity curve).
Les lésions superficielles et profondes sont évaluables par cette technique à partir du moment où elles sont visibles en échographie ModeB.
Résumé |
L’échographie est une technique d’imagerie qui a largement évolué en raison 1) du développement technologique des appareils (numérisation avec apparition des logiciels de perfusion et surtout de quantification) et 2) de la mise sur le marché des produits de contraste de seconde génération. Ces avancées permettent maintenant d’acquérir les données linéaires brutes avant compression logarithmique dans une région d’intérêt d’une tumeur sur plusieurs minutes avec possibilité de tracking. L’excellente résolution temporelle, le caractère uniquement intra-vasculaire simplifiant la modélisation de la courbe de perfusion pour le calcul de différents paramètres caractérisant la microvascularisation tumorale, le caractère non irradiant, et enfin le faible coût sont les points forts de cette technique. La technique d’injection en bolus doit être privilégiée au replenishment car elle permet d’attendre un taux de rehaussement plus important. La prise en compte de l’entrée artérielle non fait en routine permettrait d’obtenir des paramètres purement quantitatifs. Les 2 principales limites de cette technique sont bien sûr d’une part l’arrêt des ondes ultrasonores par les structures gazeuses et osseuse, et d’autre part l’impossibilité de calculer les paramètres évaluant la perméabilité capillaire en raison du caractère intra-vasculaire des agents de contraste.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer, Echographie
Vol 90 - N° 10
P. 1211 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.